Durée : 5 h 00 – Distance : 17 km –
Dénivelé : 250 m
Lieu de départ et de retour : Lieu-dit Liebenstein près de Liebsdorf (à quelques kilomètres de Ferrette dans le Jura Alsacien). Points de Base de la carte Top 25 : Liebenstein - rectangle jaune - Oberlarg - rectangle rouge blanc rouge - Gimnes - La vacherie - Ferme Morimont - Chateau Morimont - Rectangle jaune (sentier des 3 pays) - les Ebourbettes - Rectangle jaune - chevalet jaune - ferme les Verreries - Pfaffenloch - Blockhaus - abri - chevalet jaune - Langetalwald - Oratoire - Tschimpolie - Heide - Liebenstein Carte : Top 25 : 3621 ET Intérêts : Beaux villages - panoramas - Fermes isolées - ruine du Morimont - Liebenstein (proprièté privée, ensemble de 3 fermes et d'une ruine) Saison préférentielle : Printemps - Automne Hébergement : Les Gîtes du Lienbenstein Mr Richard Luc Et Esther le Liebenstein, 68480, Liebsdorf Tél : 03 89 08 10 99 gîte rural, chambre d'hôtes Commentaires : Le circuit est souvent en milieu découvert, il est donc à déconseiller l'été. Liebenstein : Un château pour
un vassal des Ferrette Situé sur
un contrefort du Jura au sud du village de Liebsdorf, la ruine du château de
Liebenstein domine une ferme agricole, sans doute installée dans la basse-cour
et les dépendances castrales. Dans son ouvrage Burgen von A bis Z
(Burgenlexikon der Regio) Werner Meyer suggère l'existence possible d'un
château en bois qui a bien pu précéder la forteresse en pierres. Pour avancer
cette thèse, il se base sur la situation du château. Selon ce chercheur, la tour
aurait pu voir le jour au XIe ou au XIIe siècle comme centre d'essarts aux
mains d'une famille noble indépendante qui portera ultérieurement le nom du
site. Le
château est évoqué pour la première fois en 1218 lorsqu'est mentionné le
chevalier Burkhart de Liebenstein. La seigneurie de Liebenstein passe sous la
tutelle vassalique des comtes de Ferrette au XIIIe siècle. La forteresse fait
nominativement partie des biens que le comte de Ferrette cède en 1271 à
l'évêque de Bâle, qui les lui rend comme fief-oblat. À
l'instar des autres biens ferrettiens, le Liebenstein revient aux Habsbourg
suite au mariage, en 1324, de Jeanne de Ferrette avec Albert II, dit le Sage. Le château, quoique abandonné, était
encore entier vers 1700. Mais il est tombé en ruines et a été littéralement
démantelé (sans doute comme carrière) aux XVIII et XIXe siècles. VESTIGES ENCORE VISIBLES. Érigé
sur un sommet rocheux dominant un vallon, le Liebenstein, propose encore à la
vue des visiteurs un donjon cylindrique placé du côté de l'attaque et
totalement intégré au rempart dans lequel il semble s'enrouler. Il
reste par ailleurs quelques pans de murailles qui démontrent que le château
était de plan trapézoïdal. Notons la présence de quelques fentes probablement
d'éclairage. Au pied du château,
un fossé naturel a vraisemblablement été élargi artificiellement. Liebsdorf : des
gîtes de légendes (journal l’alsace 7/06/2002) La famille Richard a construit deux lieux de villégiature au pied du château
du Liebenstein. D'après le
témoignage des fermiers du Liebenstein, près de Liebsdorf, quand le château
s'effondra en 1356, lors du tremblement de terre de la ville de Bâle, les gens
du feu utilisèrent les pierres tombées des murailles pour bâtir le premier
bâtiment de la ferme. Par la suite, la ferme grandit à l'ombre des ruines du
château séculaire, connu pour posséder les archères les plus anciennes
d'Alsace. L'ensemble a toujours un cachet indiscutable, avec son donjon qui
semble défier les siècles, son ancienne grange dîmière et des bâtiments où
s'entassent les outils et machines agricoles utilisés par chaque génération de
fermier. Des atouts : Pour Luc et Esther Richard, entretenir tout cela, avec des «
hectares » de toiture, relève un peu de l'exploit. Ils ont tenté de relever le
défi en aménageant la première maison, celle qui daterait du XIVe siècle, et en
y créant deux gîtes ruraux de caractère, agréés par Gîtes de France avec un
classement « 3 épis ». Le premier, de 58 m2, est prévu pour des familles de
trois à cinq personnes. Le deuxième, un immense duplex de 108 m2, peut
accueillir de six à dix personnes.
L'ouvrage a été réhabilité dans les règles de l'art en préservant
toute la spécificité de cette maison ancienne : la « Chunst » avec ses carreaux
de faïence d'époque, les fenêtres aux superbes encadrements de pierre de
taille, les poutres apparentes, etc. Une véritable réussite. Il suffit de jeter
un coup d’œil par la fenêtre pour apercevoir le donjon médiéval qui semble
toujours protéger l'endroit et avoir l'impression de revenir des siècles en
arrière. Luc et Esther comptent sur ce cadre idyllique pour drainer les
touristes à la belle saison, ou accueillir des groupes de passage
occasionnellement. Outre les sentiers balisés du secteur, les deux gîtes ont
d'autres atouts pour séduire avec la proximité du plan de Courtavon et ses
multiples possibilités de baignade, de pédalos, bateaux électriques, ou encore
les activités de karting proposées par d'autres membres de la famille Richard
au Windenhof. L'accès au Liebenstein se fait par un chemin macadamisé. A la
sortie de Liebsdorf, prendre le chemin vicinal sur la gauche, en face du garage
Wolfer. La famille Richard a aménagé deux gîtes avec le classement « trois
épis ».
Le mennonisme Qui sont les mennonites ?
Dans le brassage de
dénominations issues de la Réforme, les mennonites ne sont certes pas très
connus. Mais de même que l'on parle de luthériens ou de calvinistes en mémoire
de Luther ou de Calvin, les mennonites tirent leur nom - malgré eux d'ailleurs
- de Menno Simons, prêtre et réformateur hollandais (1495 - 1561).
Malgré eux, car les
véritables origines de leur mouvement se situent en Suisse vers les années
1520. A Zurich, la Réforme amorcée par Zwingli subissait ses propres
soubresauts : des divergences profondes apparaissaient entre réformateurs sur certains
points tels que la séparation de l'église et du pouvoir, l'usage de la violence
ou la pratique du baptême.
Ceux qu'une réflexion
approfondie avait menés à des prises de position jugées trop radicales furent
surnommés "anabaptistes". Persécutés, ils émigrèrent vers
l'Allemagne, l'Alsace, le Pays de Montbéliard, la Hollande, où les autorités
étaient disposées à les accueillir. Le cours de l'histoire amena leurs
descendants à fuir encore vers d'autres pays et d'autres continents tels que la
Russie, puis l'Amérique du Nord et du Sud.
Aujourd'hui, ce nom de
mennonites leur sert surtout à s'identifier avec l'ensemble des églises qui se
réclament des mêmes principes et qui, grâce à un travail missionnaire et social
discret et patient, sont implantées sur tous les continents. Il leur sert
également à se distinguer entre toutes les branches de la réforme, parmi
lesquelles le courant mennonite a peut-être encore un rôle à jouer et une
présence à maintenir.
|