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Les gorges du Tarn, de la
Jonte et le causse Méjean en 7 jours : du 25 au 3 mai 2009
Commentaires : Très belle randonnée tout à fait faisable en
avril-mai. Les journées sont bien équilibrées, pas trop longue, ni trop
courtes. L’accueil dans l’ensemble des gîtes est parfait. Une semaine a
recommander et vous trouverez ici tout les éléments nécessaires. Reste plus qu’à
acheter la carte de rando TOP25 et à faire son sac. La Région traversée les
«Causses» forment une grande région naturelle très particulière. Un pays «près
des étoiles», de 800 à 1200 m d'altitude. Les Causses se sont formés à l'ère
secondaire. À cette époque la mer avait envahi l'ensemble de la région. Sous un
climat chaud, des sédiments calcaires à base de coquilles d'animaux marins
s'accumulent et durcissent. Plus tard, suite au changement de climat, à
l'apparition des hautes montagnes, la plaque de calcaire se rompt créant des
vallées et gorges profondes : celles du Tarn, de la Jonte, du Lot et de la
Dourbie. Ces vallées délimitent des causses distincts et bien séparés : Le
Sauveterre, le Méjean, le Noir. Le causse est une région dénudée et pierreuse,
entrecoupée de quelques forêts. L'un des charmes essentiels de cette région
sauvage réside dans le contraste qui existe entre l'aridité des plateaux et la
fraîcheur des vallées. Architecture Sur le Causse, où le calcaire
est omniprésent, les maisons sont construites entièrement en pierre. Les
habitations, aux murs épais, sont de robustes bâtisses à étage auquel on accède
par un escalier extérieur. La toiture est également en pierres plates appelées
«Lauzes». La caractéristique
essentielle de la ferme Caussenarde est que sa construction utilise et exploite
amplement les voûtes. Celles-ci furent impérativement nécessaires afin de
supporter le poids important des lourdes couvertures de lauzes. Pour soutenir
ces voûtes épaisses et supporter la lourde toiture, les murs doivent être
solides et stables, c'est à dire épais (couramment 1 m à 1,80 m) avec des
ouvertures peu nombreuses, étroites et petites, ce qui explique l'obscurité de
ces vieilles bergeries typiques. Quelques vieilles fermes ont gardé des traces du passage des Sarrasins
dans la région, avec des maisons empruntant au style aragonais, comme il est
possible d'en voir à Soulages, au Massegros ou aux Monziols. La particularité
de cette dernière tient à sa terrasse couverte où les arceaux s'ouvrent sur une
cour fermée à laquelle on accède par un escalier central. Disposition des bâtiments et
des pièces. La maison caussenarde est
généralement construite sur trois niveaux :
Liens :
http://www.parc-grands-causses.fr/ http://fr.wikipedia.org/wiki/Causse_M%C3%A9jean Samedi 25 avril 2009 nuit à Peyreleau –
Le Rozier Hébergement : Gîte
"évolutions" Stéphanie
et Sylvain Riols Tél.
05 65 62 60 93 12720
Peyreleau Aveyron Email :
contact@gite-evolutions.com Site
Internet : http://www.gite-evolutions.com/index.html Ouvert
toute l’année Capacité :
30 places réparties en 6 chambres de 4 lits et 1 chambre de 6 lits. Propose
essentiellement une cuisine familiale à base de produits locaux : soupes
maison, choux farcis, coufidou, veau d'Aveyron, fromages, fouace, confitures
made in gîte, truite de la Jonte, mouton du causse Méjean, croustade aux
pommes... Repas
+ petit-déjeuner Peyreleau : Magnifique village médiéval bâtit au confluent du
Tarn et de la Jonte, Peyreleau domine le village du Rozier. Visitez ses rues
piétonnes vous découvrirez un panorama exceptionnel. De la route qui conduit à
Montpellier le vieux on aperçoit le château de Triadou (commencé en
1470) qui appartient à la famille d'Albignac jusqu'à la révolution. En 1628,
Simon d'Albignac rêve d'ajouter une aile au bâtiment. Mais ses finances sont au
plus bas. Viennent à passer les troupes protestantes du duc de Rohan. Simon les
attaque, les défait et pille le trésor de guerre qu'elles transportent. Peu
après, l'aile tant désirée est érigée. En remerciement, une belle chapelle est
dédiée à la vierge. Une partie de l'argent est cachée sous une marche du grand
escalier. A la révolution, les paysans, attirés par la légende du trésor de
Triadou, font une descente au château, sondent l'escalier marche par marche et
découvrent deux caisses de plomb contenant des pièces d'or et d'argent. Pendant
ce temps, émigré à Londres, le marquis d'Albignac gagne sa vie grâce à son
talent pour assaisonner la salade. Il court de dîner en dîner et, brasse à
pleines mains, dans une sauce savamment élaborée, la scarole ou la laitue. Le
village est étagé sur les pentes escarpées d'une butte, il est dominé par son
église moderne et une vieille tour carrée et crénelée, dernier vestige d'un
château fort (elle abrite un gîte communal). Dimanche 26 avril 2009 de Peyreleau à
Almières Durée :
5h30 - Distance : 17 km Portage
des bagages : Taxi Meyrues - Tél : 04.66.45.46.63. Mail : taxilafon@neuf.fr Ravitaillement Le Rozier - 2
Alimentations générales Les
3 Causses - Rte De Meyrueis Le Bourg 48150 ROZIER (LE) - 05 65 61 04 73 Delon
Marc - Le Bourg 48150 ROZIER (LE) - 05
65 62 63 47 - 1
Charcuterie : Cahuzac Guy - Le Bourg 48150 ROZIER (LE) - 05 65 62 69 52 En route : Sentier GRP de pays «tour du causse de Sauveterre».
Le sentier longe la corniche des gorges du Tarn. Le causse de Sauveterre porte
les traces d'une habitation très ancienne, avec une forte concentration de
dolmens, aux limites entre la commune de Sainte-Enimie et de celle de Chanac. Les Eglazines : hameau bâti sous la falaise (point de vue
sur la vallée) Eglazines fut construit au XIIe siècle et servit de vigie à
l'entrée des gorges du Tarn, pour le compte d'une seigneurie locale. Les
maisons d'Eglazine n'ont pas été construites ici par hasard, les peupliers
attestent de la présence d'eau. En effet, une source laisse entendre son
bruissement contre la falaise. Et au fond, le Tarn coule vers Millau. Ses
derniers habitants ont quitté les lieux en 1960. Cirque
de St Marcellin St Marcellin : hameau en ruines (chapelle et habitats
troglodytes) Saint-Marcellin fut le site d'un château dont, aujourd'hui, il ne
reste plus rien. On y a compté jusqu'à une douzaine de familles résidentes. On
en garde surtout le souvenir d'un lieu de pèlerinage où l'on venait, encore
récemment, implorer la pluie. Dans un petit enclos de pierres sèches, à côté d'une
dalle rectangulaire, une stèle indique que "Ci-gît Séverac Henri,
décédé le 24 mars 1927, à l'âge de 74 ans". Ainsi donc des hommes ont vécu ici ! Sur cette
étroite plate-forme où la vie se doit d'être parcimonieuse, au risque de tomber
dans le précipice. Sous ce menaçant rocher où s'accrochent avec la même ardeur
le soleil de midi et les brumes d'automne. Une tombe, deux caves, une chapelle
fermée d'une grille, un patio autour d'un four à pain, une petite maison
d'habitation récemment restaurée et un labyrinthe d'escaliers pour y accéder,
plus loin encore, un autre édifice. Le linteau de la porte de l'habitation
conserve, gravée dans la pierre, la date de 1811. Il subsiste là un embryon d'urbanisme
opportuniste et économe de maçonnerie, qui loge ses édifices dans les cavités
de la falaise. Urbanisme ? Non ! Il n'y a rien d'urbain ici. Seuls
d'authentiques ermites, inspirés par l'exemple d'une humanité balbutiante ont
pu vivre dans un tel repaire jusqu'à la moitié du XXe siècle. Hormis
avec un dieu dont ils ont emmené le temple jusque dans leur falaise, il ne
pouvait y avoir ici de communion possible, pour ces troglodytes, qu'avec la
nature. Aujourd'hui encore, elle reste grande, forte et somptueuse. La
communion est toujours possible, quand la foule des vacanciers a quitté les
gorges du Tarn. St Rome de Dolan : sa rue typique aux passages voûtés,
petite église romane du 12ème siècle, son panorama imprenable sur
les Gorges du Tarn. Almières : hameau Gîte d’étape et de séjour
dans une ancienne ferme caussenarde des 17ème et 18ème siècle. Nathalie CHAYTAN et Bernard
CAMBORDE Gîte « Les
Fleurines » Almières Tél : 33 (0)4 66 48 81
01 Fax : + 33 (0)4 66 48 81
01 Email : contact@gite-evolutions.com Site Internet : http://lesfleurines.fr/les_fleurines_acces.html Ouvert du 15 mars au 15 novembre Capacité : 30 places réparties
en un dortoir de 8 personnes, deux chambres de 4 personnes, deux chambres de 3
personnes, quatre chambres de 2 personnes. petit déjeuner et le repas
du soir en table d’hôtes. Lundi 27 avril de Almières à Hauterives Durée :
5h30 - Distance : 18 km Portage
des bagages : Taxi Meyrues - Tél : 04.66.45.46.63. Mail : taxilafon@neuf.fr En
route : Sentier
GRP de pays « tour du causse de Sauveterre » puis sentier de la
farine et sentier de la rive gauche du Tarn Le
point Sublime :
point de vue sur les gorges du Tarn Le
Mas Rouch :
hameau le Cap Barré
Protohistorique Cirque des baumes Plusieurs
petits hameaux jalonnent la partie Gorges du Tarn, souvent abandonnés, parfois
nantis d'une faible population. L'altitude du Tarn au fond des gorges se situe
autour de 450 mètres, alors que les falaises peuvent s'élever jusqu'à plus de
850 m. les
Baumes Basses : Ici
les maisons sont construites sous les rochers. Par le passé, on élevait ici
brebis et chèvres. Maintenant, il s'y trouve des résidences secondaires
habilement mises en valeur. Les
Baumes sont le seul village des gorges habité de façon permanente. Les maisons
y sont de construction beaucoup plus récente, mais furent bâties sur les lieux
mêmes des origines de notre paroisse. Ici, retenons qu'un village du nom de St
Pierre de Lévéjac a existé là, avec son église. Au dessus des Baumes, semblant
là pour les protéger, la chapelle de St Illaire. St Illaire, évêque de Mende,
serait venu vivre en hermite ici. (L'orthographe de son nom est sujette à de
nombreuses controverses, d'autant que plusieurs prélats sembleraient l'avoir
porté) C'est
ici, au Cirque des Baumes que se terminent les promenades en barque qui partent
de la Malène. Un
peu plus en amont, découvrons les Baumes Hautes... Aujourd'hui, ce village
ancien est complètement abandonné. Contrairement à ce que laisse penser leur
nom, les Baumes Hautes sont les plus proches du Tarn. Ce fut d'ailleurs la
cause de l'abandon des lieux, suite à une crue un peu plus importante, en 1875. Clapas
de la Truque : Le clapas est une formation géologique particulière, que l'on rencontre
dans les régions volcaniques. Peut-être s'agit-il d’orgues basaltiques
effondrées. Le truc, ou "truque" est un sommet, où point culminant,
constitué de laves volcaniques. Cauquenas : un petit village typique du Causse, avec son
ancien four à pain, son "ferradou" (métier à ferrer), ses maisons en
pierre et ses toits en lauze calcaire. La
Maléne Histoire :
Le village a connu des heures difficiles durant la Révolution, le rocher de la
barre en porte encore les stigmates : noirci (par du brou de noix), témoin
des incendies qui ont ravagé les maisons du Grand Barry. La Malène est surtout
connu pour ses bateliers qui feront découvrir aux visiteurs les magnifiques
défilés du Tarn et en particulier les détroits. Le bourg jouit d'une réputation
nationale et internationale. Aujourd'hui l'activité principale de la commune
est le tourisme. Monuments
et lieux touristiques -
Le manoir de la Malène date du XV-XVIe siècle et se rattache à
l'histoire des seigneurs de Montesquiou. Louis XVIII ordonna de raser les
forteresses rebelles mais grâce aux services que rendit Pierre de Montesquiou,
le château fut épargné. Il a depuis été transformé en hôtel de luxe. -
L'église du XII Siècle, propriété de la commune et classée aux monuments
historiques depuis le 18 août 1928 Hauterives : hameau accessible
uniquement à pied ou en canoë. Cet isolement lui a permis de ne subir aucune
modification architecturale depuis la fin du XIXe siècle. Gîte
d’étape dans une maison caussenarde restaurée en grande partie par les
propriétaires. Hébergement : Gîte d’étape de
Hauterives Emmanuelle
Bompois - Jean-Dominique Bodard Hauterives 48210
Sainte Enimie Tél:
04 66 48 45 99 Email :
hauterives@wanadoo.fr Site
Internet : http://pagesperso-orange.fr/gite.etape.hauterives/index.htm Début mars jusqu’à fin novembre. Capacité :
10 personnes 3
chambres qui allient le confort moderne et le respect de l'architecture locale. Chaque
chambre dispose de sanitaires privés (lavabo, douche, WC). La
Grange : Une chambre voûtée, en pierre calcaire apparente, pour deux ou
trois personnes. La
Bergerie : Une chambre avec poutres en pin de Haute-Loire, pour deux ou trois
personnes. Le
Potager : Une chambre voûtée, crépie à la chaux, pour 4 personnes (dont 1 lit
superposé). Propose
un panier
pique-nique du
jour à 8 € Portage :
fait par le propriétaire du gîte Durée :
5h30 - Distance : 21 km En
route : Sentier
de la vallée du Tarn Vue sur le château de la Caze Le château de la Caze est un château de style Renaissance,
situé dans les gorges du Tarn, en Lozère, et aujourd'hui utilisé comme hôtel.
Sa construction date du XVe siècle et est à l'origine une maison
forte voulue par Soubeyrane Alamand et Guillaume de Montclar. À la Révolution
française il est utilisé comme prison. Au cours du XXe
siècle, le
linteau de la porte du château de Saint-Saturnin, situé
non loin de là et en
état de ruine, est récupéré pour celui de
la Caze.Le château a été transformé
en hôtel de luxe (4 étoiles). En 1988, il est inscrit au
patrimoine des
monuments historiques. La légende des nymphes : La légende raconte que
Soubeyrane aurait eu huit filles, vivant toutes au château. On leur accordait
une si grande beauté qu'elles attiraient au château tous les damoiseaux de la
région. St Chély du Tarn : Entre La Malène et Ste Enimie, un
pont à arche unique traverse le Tarn et vous conduit à St Chély du Tarn. Le
site est niché dans un vaste méandre de la rivière. Son église romane à abside
pentagonale est un magnifique exemple d'édifice régional. D'anciennes demeures
bordent les ruelles pavées conduisant au moulin et à la Baume du Cénaret. C'est
un vaste abri rocheux où se niche une pittoresque chapelle romane cachant
l'entrée de la rivière souterraine alimentant le moulin. Sainte Enimie La légende : Enimie était une princesse
Mérovingienne, fille de Clotaire II et sœur du roi Dagobert. Tous les seigneurs
de la cour en étaient amoureux, car elle affichait une beauté merveilleuse.
Elle repoussait sans arrêt les demandes des prétendants les plus flatteurs.
Elle souhaitait se consacrer à Dieu. Le roi s'y refuse et la fiance à l'un de
ses barons. Aussitôt la lèpre atteint la princesse et repousse le prétendant.
Toutes les médecines sont sans effet. Un jour, dans une vision, un ange ordonne
à la jeune fille de partir pour le Gévaudan où une fontaine lui redonnera sa
beauté passée. Accompagnée d' une nombreuse suite, elle arriva enfin après plusieurs étapes infructueuses, dans une
vallée profonde et sauvage. Elle apprend par des bergers que la fontaine de
Burle est toute proche. Une fois plongée dans la source, les traces du mal
disparaissent. Heureuse et guérie , elle reprend le chemin du retour. Mais à
peine est-elle sortie de la vallée que la lèpre couvre à nouveau son corps.
Chaque essai sera couronné par le même échec. Comprenant les volontés du
seigneur, elle décide de s'établir à Burle. Vivant dans une grotte avec sa
filleule, elle répand les bienfaits, fait bâtir un monastère de femmes. Elle
termine sa vie dans la sainteté aux environs de l'an 628. On l'enterre dans la
grotte de l'ermitage dans une chasse d'argent. Monuments et lieux touristiques L'église Notre-Dame-du-Gourg du XIVe
siècle où l'on pourra apprécier les diverses statues de bois et de pierre des
XII et XVe siècle, sans oublier la céramique retraçant la vie de
Sainte-Énimie. Le monastère fortifié : une abbaye dont il ne
reste aujourd'hui que trois salles à savoir l'entrée, la crypte et la salle
capitulaire. L'ermitage : L'ermitage de Sainte Énimie, une
grotte, a été aménagé au fil des siècles et des pèlerinages. Il abrite
aujourd'hui une chapelle, et est ouvert au public durant la période estivale La source de la Burle : C'est dans cette source
qu'Énimie se serait baignée, et aurait été guérie de la lèpre. C'est par
ailleurs cette source qui avait donné son nom primitif au village de Burlatis.
Cette source est de type vauclusien. - 1
boulangerie : Palbrois
David - r Combe 48210 SAINTE ENIMIE - 04
66 48 50 16 - 1
alimentation générale : rte
Nationale 48210 SAINTE ENIMIE - 04 66
48 56 91 Castelbouc est un village troglodytique sur la rive gauche du
Tarn. Au sommet du piton rocheux sur lequel sont attachées les maisons, on
retrouve les ruines d'un château médiéval, détruit en 1592 sur ordre des états
du Gévaudan, afin qu'il ne puisse pas servir de refuge aux protestants durant
les guerres de religion. Une légende est liée au château. Du temps des
Croisades, tous les hommes seraient partis guerroyer, sauf le seigneur de
Castelbouc. La légende raconte qu'il aurait dû contenter toute les femmes du
village, en manque d'homme, et qu'il en serait mort d'épuisement. Le soir venu,
son fantôme en forme de bouc aurait survolé le château, donnant son nom au
lieu. Téléphone/Fax
: 04.66.48.55.57 Capacité :
17 personnes Rez-de-chaussée : 3
chambres : - 1
chambre avec un lit double en 140cm. - 1
chambre 2 personnes avec un lit superposé, WC et salle d’eau. - 1
chambre de 4 personnes avec 4 lits simples, WC et salle d’eau. 1er étage : - 1 chambre de 4 lits simples avec sanitaires
(douche, WC et lavabo). - 1
chambre de 5 lits simples (douche, lavabo et WC séparé). Ravitaillement (limité) : une épicerie (à 1,5km), Durée :
5h30 - Distance : 15 km En
route : Le
Causse Méjean Menhirs,
dolmens, doline, paysages, silence, solitude, ……. Nivoliers (de l’occitan nivol, nuage.
Lieu élevé, brumeux) C'est au cœur de vaste plateau calcaire, que l'Auberge
du Chanet vous accueille dans un cadre Caussenard avec ses 4 chambres d'hôtes,
18 places en gîte de séjour et 15 places en dortoir. C'est dans une salle voûtée au coin de la cheminée
ou à l'ombre de la terrasse, que vous pourrez déguster les spécialités
culinaires traditionnelles ou typiquement caussenarde à base de produits locaux
(charcuterie, agneaux, champignons, fromages de brebis & chèvre). L’auberge
du Chanet se veut être le point de rencontre des amateurs de randonnée, ainsi
que des passionnés de nature qui trouveront en ce lieu de quoi satisfaire leur
curiosité. Hébergement Auberge
du Chanet Restaurant,
Chambres d'hôtes & Gîte de séjour sur le Causse Méjean tel/fax 04 66 45 65 12 e-mail : lechanet@aol.com Ouvert
de Paques au 15 novembre, Capacité :
47 personnes Propose
un panier
pique-nique à
8,5 € Jeudi 30 avril de Nivoliers à Meyrues Durée :
7h00 - Distance : 24 km Portage
des bagages : Taxi Meyrues - Tél : 04.66.45.46.63. Mail : taxilafon@neuf.fr En
route : Fretma Un des ensembles Caussenard le plus spectaculaires
du Méjean. Le lieu mythique du Causse, rêve de tous les hippies
de l’époque!. Une immense ferme-village longtemps à l’abandon, aujourd’hui en
cours de restauration. C’est somptueux. Les bâtisses sont très belles, pas trop
de vue mais bien à la cale, et de proportions tellement imposantes que l’on se
dit que là, rien ne peut se faire en solitaire. On admire. C’est presque trop
beau, un peu démesuré. Le chaos de Nîmes-le-Vieux est un site ruiniforme
situé dans la partie nord-est du causse Méjean en Lozère. Il est accessible par
le col du Perjuret entre Florac et Meyrueis. Inscrit en zone centrale du parc national des
Cévennes, le chaos de Nîmes-le-Vieux a été baptisé ainsi, en 1908, par son
découvreur, Paul Arnal, pasteur à Vebron, par analogie avec le chaos de
Montpellier-le-Vieux, un site similaire découvert 25 ans plus tôt par le grand
géographe Édouard-Alfred Martel. En 1910, la revue Causses et Cévennes publiait
d'ailleurs un article de ce dernier, consacré au site : « Des hameaux du
Veygalier et de l'Hom jusqu'à la Borie de Galy et à la Fontaine d'Aures, il se
développe à l'altitude moyenne de 1 100 m sur près de 4 km d'étendue. C'est un
front de falaises, un ressaut de la surface du causse Méjean, qui présente une
grande longueur de demi-cirques, tous hérissés de centaines de rocs
dolomitiques, troués, taillés, sculptés... » C’est le naturaliste suisse de Saussure(1740-1799)
qui est l’auteur du nom de dolomie, en hommage à son ami Dolomieu
(1750-1801) : Déodat Dieudonné Sylvain Guy Tancrède Gratet de Dolomieu qui
lui avait fait parvenir un échantillon
de roche provenant des montagnes de son Isère natale. La dolomie se
trouve à part à peu près équivalente avec la calcite dans une roche, la
dolomite. Contrairement à l’élément calcite, la dolomie est peu soluble en
milieu acide. Au cours du temps, la dolomite, lentement se débarrasse de sa
calcite, se creuse, se fissure, se délite et donne naissance avec l’érosion
naturelle qui s’ensuit à un type de formation géologique nommée chaos (ou
lapiaz, lapié) et décrite dès lors comme un relief dolomitique. Meyrues Meyrueis est une commune française, située dans le
département de la Lozère et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont
appelés les Meyrueisiens. Histoire : Les premières traces d'habitat permanent dans le
vallon de Meyrueis remontent à la fin de la préhistoire. L'agglomération
apparaît aux alentours du début de notre ère. Une campagne de fouilles, menée
dans les années 1980 au quartier du Claouset a permis d'identifier un groupe
d'habitations autour d'un monument public (temple ou basilique civile ?)
datables du Ier siècle. D'autres vestiges de la même époque jalonnent toute la
vallée. À la chute de l'Empire romain, les vallées de Meyrueis formant la
limite nord-ouest de la « civitas » (territoire administratif) de Nîmes, furent
incluses dans le royaume des Wisigoths. Au VIIIe siècle lors de l'invasion
musulmane en Espagne, ce royaume disparut et sa partie gauloise, la Septimanie,
intégra l'empire carolingien. Au Xe siècle, la puissante famille d'Anduze,
descendants des derniers comtes wisigoths de Nîmes, régnait sur toute la
région. Meyrueis est déjà un lieu d'échanges entre Causses et Cévennes ; placée
dans la province du Languedoc, sur les frontières du Gévaudan et du Rouergue,
elle dispose dès 1033 d'un marché hebdomadaire. Le château des barons domine
toute la vallée. En 1034, les moines bénédictins de la grande abbaye de Gellone
(Saint-Guilhem-le-Désert) reçoivent en donation l'église Saint-Pierre, qui
devient le siège d'un prieuré. En 1058, c'est au tour du puissant monastère
Saint-Victor de Marseille de s'installer dans la vallée, par l'acquisition de
l'église Saint-Martin-des-Ayres (à 1 km à l'est de la ville). Quelques
décennies plus tard, les Hospitaliers de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem
(aujourd'hui Ordre de Malte) créent dans la cité un hôpital et une église,
dédiés à saint Jean. Parallèlement, l'essor économique s'accroît. En 1229, les
bourgeois de la ville obtiennent une charte de franchises qui consacre une
large autonomie à la cité : un « sendic-majer » assisté d'un conseil de 13
membres gère la cité. Trois foires annuelles sont instituées, dont la « Saint
Michel » qui dure dix jours fin septembre (cette foire existe toujours, fixée
au dernier dimanche de septembre). Malgré les soubresauts de l'histoire
(croisade contre les cathares, guerre de Cent Ans, pestes et famines, etc.) la
cité poursuit son essor. En 1559, la municipalité gérée depuis 1432 par deux
consuls décrète l'adoption de la Réforme calviniste. Dès le déclenchement des
troubles, les communautés religieuses catholiques sont dissoutes et les églises
ruinées. La célébration du culte catholique s'interrompt de 1560 à 1620. La
population qui dépasse alors les 2 000 habitants est toute protestante. Il faut
attendre le milieu du XVIIe siècle, avec la création d'une communauté de
Jésuites qui reconstruisent l'église Saint-Pierre et créent un collège dans
l'ancien prieuré, pour que la religion catholique se rétablisse définitivement.
La révocation de l'Édit de Nantes en 1685, vit la destruction du temple
protestant édifié dans la Grand'rue de la Ville vers 1580. La guerre des
Camisards affecta la région entre 1702 et 1705, puis tout au long du XVIIIe
siècle, la communauté protestante mena une résistance opiniâtre face aux
persécutions royales. Économiquement, à côté de sa vocation de place
d'échanges, Meyrueis devint à partir du XVe siècle un centre de travail de la
laine. De nombreux cardeurs, tisserands et autres fileuses traitaient les
toisons des brebis caussenardes. Au XVIe siècle, émerge une nouvelle profession
: les chapeliers. Leur nombre ne cessa de progresser pour atteindre un maximum
de 17 ateliers au milieu du XIXe siècle. Ils produisaient, à partir d'un
feutre, issu d'un mélange de laine fine et de « bourrette de soie » (déchets
nobles du filage des cocons), des milliers de couvre-chefs vendus dans tout le
Languedoc et en Provence (les gardians de Camargue affectionneront ce type de
chapeaux, notamment le grand poète provençal Frédéric Mistral qui en portait
toujours). La Révolution de 1789 plaça Meyrueis dans le nouveau département de
la Lozère, rompant ainsi des liens multi-séculaires avec le diocèse de Nîmes.
Le XIXe siècle vit un apogée dans l'industrie, avec 17 chapelleries, quatre
filatures de laine et de bourrette de soie, plusieurs tanneries, des moulins un
commerce actif et une multitude de petits métiers. Mais après 1880, l'isolement
géographique aggravé par l'absence de routes et de chemin de fer, le début de
l'exode vers les grandes villes eurent raison de ce dynamisme. Heureusement,
vers 1880, naît le tourisme. Sous l'impulsion d'Édouard-Alfred Martel,
explorateur de la région et père de la spéléologie moderne et du Club Cévenol,
est créé en 1893 le syndicat d'initiative, ancêtre de l'actuel office du
tourisme. Ce secteur d'activité constitue aujourd'hui la ressource principale
de la cité, qui est devenue la première station du département de la Lozère en
terme de capacité d'accueil. Après un déclin démographique marqué, les années
1990 ont vu une reprise, certes modeste, mais régulière. Quelques entreprises,
plusieurs structures d'accueil (3e âge, handicapés) et deux collèges procurent
un volant d'emplois qui permettent d'envisager l'avenir sous un jour plus
serein. Bâtiments et lieux publics remarquables Au temps médiéval, Meyrueis avait son château. Il se
trouvait sur le rocher dominant la ville. Siège d'une puissante baronnie qui
s'étendait depuis le causse Méjean jusqu'à la haute vallée du fleuve Hérault,
le château appartenait dès le Xe siècle à l'importante famille d'Anduze. Au gré
des mariages et des générations, la baronnie passa aux Roquefeuil (apparentés
aux Guilhem de Montpellier et aux comtes de Barcelone), puis aux comtes de
Rodez, à ceux d'Armagnac avant d'échoir à la famille d'Albret. Jehanne
d'Albret, reine de Navarre légua le château à son fils Henry de Bourbon, qui,
devenu Henry IV, unit ses possessions au domaine de la Couronne de France.
Plusieurs fois attaqué pendant la guerre de Cent ans par les routiers qui
écumaient la région, le château de Meyrueis vécut son dernier siège en 1628.
Depuis 1620, les villes protestantes du Languedoc (dont Meyrueis faisait
partie) et de l'ouest étaient en guerre avec Louis XIII qui cherchait à vider
l'Édit de Nantes de sa teneur. Le duc Henry de Rohan, chef militaire des
révoltés vint en mai 1628, mettre le siège devant le château, qui, tenu par une
garnison fidèle au roi, menaçait la ville qui était en révolte. Au bout de
trois semaines de blocus, les 130 soldats royaux capitulèrent, laissant le
château aux mains du duc. Mais ce succès fut de courte durée. En 1629, Rohan
fut défait et la roi put sceller la paix par la « Grâce d'Alès ». Cet édit,
donné en 1630, amnistiait les rebelles mais ordonnait la destruction de leurs
fortifications. La démolition du château et des deux portes principales de la
cité eut lieu en 1632. Les derniers vestiges importants du château furent
détruits en 1875, lors de la construction de la chapelle Notre-Dame du Rocher
qui occupe l'emplacement du fort. Le château de Roquedols, situé à 2 km au sud
de la ville, date des années 1535-1540. Il fut édifié à l'emplacement d'une maison
forte citée dès le XIVe siècle, pour Hérail de Pagès, sire de Pourcarès, qui
s'illustra plus tard en tant que capitaine huguenot pendant les guerres de
religion. En 1604, le roi Henry IV érigea la terre de Roquedols en baronnie
pour remercier les Pagès Pourcarès de leur fidélité à sa cause au cours des
conflits. En 1715, le château passa à la famille Dupont de Bossuges. Vers 1880,
à l'extinction de cette lignée, le château fut racheté par une famille de
banquiers de Montpellier, les Dol, tandis que le reste du domaine était livré à
la surexploitation forestière. Ruinés, les Dol dispersèrent une partie du
mobilier avant de vendre la bâtisse qui fut acquise par le service des Eaux et
Forêts (aujourd'hui ONF) qui avaient déjà repris les terres du domaine. Le
château devint résidence de vacances des conservateurs généraux du service. Au
cours de la Seconde Guerre mondiale, le château abrita une partie des
collections du musée Fabre de Montpellier. Depuis 1970, le château et ses
abords immédiats ont étés confiés à la gestion du parc national des Cévennes.
Malheureusement, depuis 2006, pour des raisons de sécurité (vétusté des
installations électriques), le bâtiment n'est plus ouvert au public. L'accès du
parc et des jardins demeure libre. Le bâtiment se présente comme un vaste
quadrilatère de grès ocre, cantonné de tours, organisé autour d'une cour
d'honneur. Un monumental escalier à balustres en fer à cheval, remplacé au
temps des Dol par un perron de style « troubadour » donnait accès à cet espace.
À l'intérieur un superbe escalier en pierre à double volée et plafond à
caissons sculptés, de pur style Renaissance distribue les étages ; quelques
beaux meubles de haute époque et tapisseries ont échappé à la vente. La ville de Meyrueis conserve des vestiges de ses
fortifications. La tour de l'Horloge, reconstruite en 1568 sur des bases
médiévales, cantonne l'enceinte au confluent de la Jonte et du Bétuzon.
Restaurée après un incendie en 1897, cette tour porte l'horloge communale
depuis le XIVe siècle. Un campanile de ferronnerie la surmonte. Il renferme une
cloche de belles proportions, datée de 1634. Achetée à mi-frais par la
municipalité et l'église protestante, elle servait à marquer les heures,
convoquer le conseil communal, donner l'alerte et, jusqu'en 1685, appeler les
gens au culte. Elle rythme toujours les heures de la ville. Près de là
s'ouvrent les deux portes des remparts qui ont subsisté à la destruction. La
porte Méjeane (du milieu) et le portal du Prieirou (prieuré) donnent toujours
accès au quartier médiéval appelé « la Ville ». Quelques vestiges du quartier
juif du Moyen Âge, les restes du temple du XVIe siècle mais surtout une belle
série d'hôtels particuliers du XVIe au XVIIIe siècle jalonnent les rues. Citons
notamment la « maison du Viguier » du XVIe avec plusieurs fenêtres à meneaux
remarquables, les hôtels de Bragouse-Saint-Sauveur, de Thomassy, Cavalier ou
Joly de Morey. Bâtiments
religieux Le
passé religieux mouvementé est inscrit dans le patrimoine de Meyrueis. L'église Saint-Pierre fut édifiée en 1663, sur
l'emplacement d'une autre église de style roman, détruite pendant les guerres
de religion du XVIe siècle. Ce sanctuaire est typique des églises de la
Contre-Réforme catholique : vaste nef propice à la prédication, chapelles
latérales donnant directement sur la nef centrale, chœur surélevé et aussi
large que la nef de façon à être vu de tous les coins de l'église. Saint-Pierre
fut agrandie en 1857 par l'adjonction d'un chevet pentagonal de vastes
proportions et de deux chapelles latérales supplémentaires. À l'extérieur, la
façade présente pour tout décor, un grand portail à pilastres sommé d'un tympan
en courbe, surmonté d'un simple occulus. Un fronton triangulaire couronne
l'ensemble, conférant à cette façade une austère beauté. Un haut clocher,
affublé en 1848 d'une flèche pyramidale disproportionnée, en remplacement d'un
toit en terrasse à balustrade, est accolé au sud de l'édifice. Il sert de
transition avec l'ancien prieuré jouxtant le sanctuaire. Le temple protestant, édifié entre 1837 et 1842, se
présente comme une vaste rotonde octogonale, couverte d'un toit de lauzes à
huit pans, précédée d'un parvis couvert et surmontée d'un petit clocher en
arcade. À l'intérieur, l'espace se répartit en un octogone couvert d'une
coupole côtelée en lambris, circonscrit par une galerie à deux étages
superposés, ajourée de larges fenêtres en plein centre.De puissants piliers en
bois soutiennent la coupole qui culmine à 18 mètres de hauteur. Les lignes
sobres et élancées, les proportions équilibrées des volumes confèrent à
l'ensemble une impression de belle harmonie. L'utilisation massive du bois
procure à ce temple une excellente acoustique, qui est d'ailleurs recherchée
par les artistes de haut niveau qui s'y produisent chaque année, lors des
concerts estivaux. L'assemblée s'organise en hémicycle, centré sur une chaire
monumentale en bois de noyer, fixée sur l'un des murs, face à l'entrée
principale. Cet édifice, constituant un élément important de l'architecture
protestante en Languedoc-Roussillon, est inscrit à l'inventaire des monuments
historiques depuis septembre 2008. Hébergement gîte
d'étape et de séjour "La Draille" Portable
: 06 84 60 50 25/06 81 61 63 50 e-mail : info@nature-cevennes.com site : http://www.nature-cevennes.com/fr/gite-groupes.php Capacité :
29 places en 6 chambres de 4 places (5 chambres pouvant être extensibles à 5
personnes), douche, lavabo, wc, penderie, étagères et bureau dans chaque
chambre. La draille est un mot employé en
Languedoc pour désigner le chemin de transhumance. Pendant des siècles, les
troupeaux hébergés l'hiver (dès la mi-octobre) dans les étables des vallées
abritées montaient l'été (vers le 25 mai), par ces chemins, pour pâturer
librement sur l'Aubrac. Aujourd'hui, on pratique encore -peut-être même de plus
en plus- la transhumance. Chaque année elle donne lieu à une fête dans le
village d'Aubrac, qui attire un monde fou. Mais on fait encore souvent monter
les troupeaux dans des camions... La draille est en général marquée par des
murets de pierre, qui s'élargissent de temps en temps pour ménager des espaces
plus larges, permettant de regrouper le troupeau. Certaines d'entre elles, qui
utilisaient le tracé d'anciennes voies romaines, ont été à leur tour
"récupérées" sous forme de sentier : le GR60 qui passe sur le plateau
utilise le tracé de la Grande Draille du Languedoc. Elles passent souvent sur
les lignes de crête, tirent droit dans les montées, et offrent des paysages
splendides. Ravitaillement : -
banques et distributeurs de billets à 800 m -
poste, pharmacie à 800m -
médecins à 300 m -
autres commerces à 800 m Vendredi 1 mai de Meyrues au Courby Durée :
5h30 - Distance : 16 km Portage
des bagages : Taxi Meyrues - Tél : 04.66.45.46.63. Mail : taxilafon@neuf.fr Ravitaillement à Meyrues - 1
boulanger : Boyer Michel - pl Sully 48150 MEYRUEIS - 04 66 45 66 06 - 2
super-marchés : 8 à
Huit Etab Carrière Franchisé indépendant- route Millau 48150 MEYRUEIS - Tél : 04 66 45 65 32 Etablissements
Michel Carrière - rte Millau 48150 MEYRUEIS - 04 66 45 65 32 - 1
boucherie-charcuterie : Flavier Rolland - Champ de Mars 48150 MEYRUEIS - 04 66 45 64 22 En route : Gr de Pays « tour du Causse Méjean » L’Aven Arman : Découvert sur le Causse Méjean le 17
Septembre 1897 par Louis ARMAND, ce site merveilleux est exploité depuis le 11
Juin 1927. Après une descente en funiculaire permettant un accès des plus
faciles, la visite de l’AVEN ARMAND, vous amène à plus de 100 mètres sous terre
à la découverte de l’un des plus purs joyaux de l’histoire de l’humanité. Des
guides passionnés, vous feront admirer, grâce à une mise en lumière aux effets
changeants, la Forêt Vierge et ses 400 stalagmites uniques au monde. Vous
n’oublierez jamais le Palmier, le Dindon, les Draperies, les Méduses, le
Chou-Fleur, la Mâchoire du Tigre…. et bien entendu la Plus Grande Stalagmite
connue à ce jour dans le monde qui du haut de se 30 mètres brille et scintille
comme un diamant. Une salle unique, féerique, qui par ses dimensions pourrait
loger Notre Dame de Paris. Cent dix ans après sa découverte, l’Aven Armand
demeure une incroyable expérience des profondeurs. Et si les échelles de cordes
des pionniers ont laissé place à un moderne funiculaire pour pénétrer à 50
mètres sous le sol du causse, l’émotion est au bout du tunnel. Elle continue de
jouer à plein lorsque l’on parvient dans cette gigantesque caverne où pourrait
tenir Notre-Dame. Mais ce n’est pas la taille qui transmet l’émotion.
C’est bien cette forêt de 400 stalagmites donnant toujours l’impression de
désespérément rechercher le contact avec leur alter ego pendant au-dessus
d’eux, les stalactites. Dans cette forêt de dentelles de pierres construites
goutte-à-goutte durant des millions d’années, "la grande Stalagmite"
avec près de 30 mètres de haut s’élève et décroche un record mondial. Louis
Armand, forgeron au Rozier, à la frontière de l’Aveyron et de la Lozère,
descendit le premier dans l'Aven à qui il a donné son nom. C’était le 19
septembre 1897. Le lendemain, l’avocat Edouard Afred Martel, considéré
aujourd'hui comme le père de la spéléologie moderne et Armand Viré
l’accompagnent dans la découverte de cette fantastique caverne. Drôle d’homme
que ce Martel, il y a chez lui un côté héros de Jules Verne. Il a arpenté bien
des cavernes, publié bien des livres sur son émerveillement du sous-sol. Il n’a
pas peu fait pour la promotion touristique des Causses et pour mieux faire
connaître ce pays alors bien souvent ignoré des Français. La cheminée d'accès,
longue de 40 m, débouche à la voûte d'une salle immense haute de 35 m qui se
prolonge vers le bas par un second puits obstrué à 90 m de profondeur. La
salle, longue de 110 m, large de 60 m a une hauteur moyenne de 45 m. Après la
première exploration, durant trente ans seuls quelques courageux initiés
redécouvriront ce spectacle unique au prix d'une périlleuse descente en échelle
de corde ou dans un couffin suspendu par un treuil. Il fallut attendre 1927
pour que l'Aven Armand soit enfin aménagé et ouvert au public. Un tunnel de 208
m, en pente douce, équipé de marches conduisait à un balcon accroché à la
partie supérieure de la salle, d'où escalier et sentier permettaient de
parcourir la féerique caverne dont l'illumination avait été confiée à
Jacopolzi. Répétons-le, même en funiculaire (ci-contre), l’émotion demeure
intacte. D'un balcon accessible à tous, même aux handicapés, vous dominerez un
ensemble unique que Martel avait qualifié de "Rêves des Mille et Une
Nuits". Hyelzas Les portes de cet authentique corps de ferme des XVIII
et XIXème siècle s’ouvrent pour vous laisser apprécier l’architecture typique
du causse, ses voûtes, ses dallages en pierre et toits de lauzes calcaires. A
l’intérieur, rien n’a bougé depuis 1946. En vous baladant à votre rythme des
pièces d’habitation à celles d’élevage, vous découvrez le mobilier, le linge
d’antan, les outils et premières machines agricoles… et tout évoque les
conditions de vie des paysans il y a plus de 100 ans. Des photos anciennes, un
extrait du film « Lou Mèjio », un village miniature… racontent également ce
temps où seules les saisons rythmaient le quotidien. Pour le grand plaisir de
vos enfants, quelques animaux jalonnent le parcours pour une visite libre et
plutôt ludique. Dans le film «Lou Mèjio», projeté dans une ancienne bergerie,
les gens du Pays se sont fait acteurs pour restituer la mémoire de leur vie
d’avant… d’avant l’arrivée de l’eau courante ou de l’électricité. Hébergement : Le
Courby Pascale
et Robert vous accueillent dans cette auberge où vous trouverez un hébergement
en chambres d'hôtes Téléphone
: 04.66.45.63.21 - Fax : 04.66.45.67.39 Email :
contact@le-courby.com Site :
http://www.le-courby.com/index.html Hébergement
dans un dortoir de 8 places Ouvert
de Pâques à Toussaint Propose
un panier
pique-nique Durée : 5h00 - Distance : 13 km (prévoir
la journée car on s’arrête tout le temps pour admirer le paysage) En route : St Pierre des Tripiers Outre le fait d'être perdu sur le causse Méjean, St
Pierre possède une curiosité naturelle, un ensemble plutôt de curiosité
naturelles : monolithe, grotte, "caverne de l'Homme mort", où 50
squelettes s'apparentant à celui de l'homme de Cro-Magnon furent découverts ;
la plupart d'entre eux avaient été trépanés au moyen de silex, village
préhistorique et enfin trois arches naturelles des "Arcs de St
Pierre". Gorges de la Jonte Plus petites que celle du Tarn, elles ont quand même
leur charme, surtout les premiers kilomètres à partir du Rozier. Rochers
remarquables : Arcs de St Pierre – Balcon du vertige – Vase de Chine –
Vase de Sèvres – Les roches de Francbouteille – Rocher de Capluc (forteresse et
village en ruines) Hébergement : Récupération des voitures à Le Rozier et retour à Le
Courby |