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Les gorges du Tarn, de la Jonte et le causse Méjean en 7 jours : du 25 au 3 mai 2009

 

 

 

 

 

 

km

dénivelé

Durée

Gite

coût par personne (base 7p)

samedi

25/4/09

 

Le rozier

 

 

 

Evolutions

35,5 €

Dimanche

26/4/09

Le rozier

Almières

17

535

05:30

Les fleurines

35,5 €

lundi

27/4/09

Almières

Hauterives

18

40

05:30

Hauterives

36,0 €

mardi

28/4/09

Hauterives

Castelbouc

21

66

05:30

Le Céret

16,0 €

mercredi

29/4/09

Castelbouc

Nivoliers

15

500

05:30

Auberge du Chanet

35,0 €

jeudi

30/4/09

Nivoliers

Meyrues

24

126

07:00

La Draille

31,0 €

vendredi

1/5/09

Meyrues

Courby

16

366

05:30

Le Courby

40,0 €

samedi

2/5/09

Courby

Almières - Le  rozier

13

450

05:00

Le Courby

40,0 €

coût portage (base 7 personnes)

 

 

 

7

20,9 €

carte (base 7 personnes)

 

 

 

 

6,7 €

topo (base 7 personnes)

 

 

 

 

14,0 €

Total

107

1548

10:00

 

310,6 €

 

 Commentaires :

Très belle randonnée tout à fait faisable en avril-mai. Les journées sont bien équilibrées, pas trop longue, ni trop courtes. L’accueil dans l’ensemble des gîtes est parfait. Une semaine a recommander et vous trouverez ici tout les éléments nécessaires. Reste plus qu’à acheter la carte de rando TOP25 et à faire son sac.

  

La Région traversée

les «Causses» forment une grande région naturelle très particulière. Un pays «près des étoiles», de 800 à 1200 m d'altitude. Les Causses se sont formés à l'ère secondaire. À cette époque la mer avait envahi l'ensemble de la région. Sous un climat chaud, des sédiments calcaires à base de coquilles d'animaux marins s'accumulent et durcissent. Plus tard, suite au changement de climat, à l'apparition des hautes montagnes, la plaque de calcaire se rompt créant des vallées et gorges profondes : celles du Tarn, de la Jonte, du Lot et de la Dourbie. Ces vallées délimitent des causses distincts et bien séparés : Le Sauveterre, le Méjean, le Noir. Le causse est une région dénudée et pierreuse, entrecoupée de quelques forêts. L'un des charmes essentiels de cette région sauvage réside dans le contraste qui existe entre l'aridité des plateaux et la fraîcheur des vallées.

Architecture

Sur le Causse, où le calcaire est omniprésent, les maisons sont construites entièrement en pierre. Les habitations, aux murs épais, sont de robustes bâtisses à étage auquel on accède par un escalier extérieur. La toiture est également en pierres plates appelées «Lauzes».

La caractéristique essentielle de la ferme Caussenarde est que sa construction utilise et exploite amplement les voûtes. Celles-ci furent impérativement nécessaires afin de supporter le poids important des lourdes couvertures de lauzes. Pour soutenir ces voûtes épaisses et supporter la lourde toiture, les murs doivent être solides et stables, c'est à dire épais (couramment 1 m à 1,80 m) avec des ouvertures peu nombreuses, étroites et petites, ce qui explique l'obscurité de ces vieilles bergeries typiques. Quelques vieilles fermes ont gardé des traces du passage des Sarrasins dans la région, avec des maisons empruntant au style aragonais, comme il est possible d'en voir à Soulages, au Massegros ou aux Monziols. La particularité de cette dernière tient à sa terrasse couverte où les arceaux s'ouvrent sur une cour fermée à laquelle on accède par un escalier central.

 

Disposition des bâtiments et des pièces.

La maison caussenarde est généralement construite sur trois niveaux :

au rez-de-chaussée, la bergerie pour les moutons, l'écurie pour les vaches, les bœufs, le cheval.

au premier étage, l'habitation.

au deuxième étage, sous les toits, la grange, le grenier.

on n'oubliera point la citerne qui sera, selon les circonstances, au même niveau que les animaux, ou carrément en sous-sol !

 

Liens :

http://www.causse-mejean.net/

http://www.parc-grands-causses.fr/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Causse_M%C3%A9jean

 

Samedi 25 avril 2009 nuit à Peyreleau – Le Rozier

Hébergement : Gîte "évolutions"

Stéphanie et Sylvain Riols

Tél. 05 65 62 60 93

12720 Peyreleau

Aveyron

Email : contact@gite-evolutions.com

Site Internet : http://www.gite-evolutions.com/index.html

Ouvert toute l’année

Capacité : 30 places réparties en 6 chambres de 4 lits et 1 chambre de 6 lits.

Propose essentiellement une cuisine familiale à base de produits locaux : soupes maison, choux farcis, coufidou, veau d'Aveyron, fromages, fouace, confitures made in gîte, truite de la Jonte, mouton du causse Méjean, croustade aux pommes...

Repas + petit-déjeuner

Peyreleau : Magnifique village médiéval bâtit au confluent du Tarn et de la Jonte, Peyreleau domine le village du Rozier. Visitez ses rues piétonnes vous découvrirez un panorama exceptionnel. De la route qui conduit à Montpellier le vieux on aperçoit le château de Triadou (commencé en 1470) qui appartient à la famille d'Albignac jusqu'à la révolution. En 1628, Simon d'Albignac rêve d'ajouter une aile au bâtiment. Mais ses finances sont au plus bas. Viennent à passer les troupes protestantes du duc de Rohan. Simon les attaque, les défait et pille le trésor de guerre qu'elles transportent. Peu après, l'aile tant désirée est érigée. En remerciement, une belle chapelle est dédiée à la vierge. Une partie de l'argent est cachée sous une marche du grand escalier. A la révolution, les paysans, attirés par la légende du trésor de Triadou, font une descente au château, sondent l'escalier marche par marche et découvrent deux caisses de plomb contenant des pièces d'or et d'argent. Pendant ce temps, émigré à Londres, le marquis d'Albignac gagne sa vie grâce à son talent pour assaisonner la salade. Il court de dîner en dîner et, brasse à pleines mains, dans une sauce savamment élaborée, la scarole ou la laitue.

Le village est étagé sur les pentes escarpées d'une butte, il est dominé par son église moderne et une vieille tour carrée et crénelée, dernier vestige d'un château fort (elle abrite un gîte communal).

 
 

Dimanche 26 avril 2009 de Peyreleau à Almières

 Durée : 5h30 - Distance : 17 km

 Portage des bagages : Taxi Meyrues - Tél : 04.66.45.46.63. Mail : taxilafon@neuf.fr

Ravitaillement Le Rozier

- 2 Alimentations générales

Les 3 Causses - Rte De Meyrueis Le Bourg 48150 ROZIER (LE) - 05 65 61 04 73

Delon Marc - Le Bourg 48150 ROZIER (LE) - 05 65 62 63 47

 - 1 Charcuterie : Cahuzac Guy - Le Bourg 48150 ROZIER (LE) - 05 65 62 69 52

 En route :

Sentier GRP de pays «tour du causse de Sauveterre». Le sentier longe la corniche des gorges du Tarn. Le causse de Sauveterre porte les traces d'une habitation très ancienne, avec une forte concentration de dolmens, aux limites entre la commune de Sainte-Enimie et de celle de Chanac.

Les Eglazines : hameau bâti sous la falaise (point de vue sur la vallée) Eglazines fut construit au XIIe siècle et servit de vigie à l'entrée des gorges du Tarn, pour le compte d'une seigneurie locale. Les maisons d'Eglazine n'ont pas été construites ici par hasard, les peupliers attestent de la présence d'eau. En effet, une source laisse entendre son bruissement contre la falaise. Et au fond, le Tarn coule vers Millau. Ses derniers habitants ont quitté les lieux en 1960.

Cirque de St Marcellin

St Marcellin : hameau en ruines (chapelle et habitats troglodytes) Saint-Marcellin fut le site d'un château dont, aujourd'hui, il ne reste plus rien. On y a compté jusqu'à une douzaine de familles résidentes. On en garde surtout le souvenir d'un lieu de pèlerinage où l'on venait, encore récemment, implorer la pluie.

Dans un petit enclos de pierres sèches, à côté d'une dalle rectangulaire, une stèle indique que "Ci-gît Séverac Henri, décédé le 24 mars 1927, à l'âge de 74 ans". Ainsi donc des hommes ont vécu ici ! Sur cette étroite plate-forme où la vie se doit d'être parcimonieuse, au risque de tomber dans le précipice. Sous ce menaçant rocher où s'accrochent avec la même ardeur le soleil de midi et les brumes d'automne. Une tombe, deux caves, une chapelle fermée d'une grille, un patio autour d'un four à pain, une petite maison d'habitation récemment restaurée et un labyrinthe d'escaliers pour y accéder, plus loin encore, un autre édifice. Le linteau de la porte de l'habitation conserve, gravée dans la pierre, la date de 1811. Il subsiste là un embryon d'urbanisme opportuniste et économe de maçonnerie, qui loge ses édifices dans les cavités de la falaise. Urbanisme ? Non ! Il n'y a rien d'urbain ici. Seuls d'authentiques ermites, inspirés par l'exemple d'une humanité balbutiante ont pu vivre dans un tel repaire jusqu'à la moitié du XXe siècle. Hormis avec un dieu dont ils ont emmené le temple jusque dans leur falaise, il ne pouvait y avoir ici de communion possible, pour ces troglodytes, qu'avec la nature. Aujourd'hui encore, elle reste grande, forte et somptueuse. La communion est toujours possible, quand la foule des vacanciers a quitté les gorges du Tarn.

St Rome de Dolan : sa rue typique aux passages voûtés, petite église romane du 12ème siècle, son panorama imprenable sur les Gorges du Tarn.

Almières : hameau

 
Hébergement : Les Fleurines

Gîte d’étape et de séjour dans une ancienne ferme caussenarde des 17ème et 18ème siècle.

Nathalie CHAYTAN et Bernard CAMBORDE

Gîte « Les Fleurines »

Almières
48500 Saint-Rome-de-Dolan

Tél : 33 (0)4 66 48 81 01

Fax : + 33 (0)4 66 48 81 01

Email : contact@gite-evolutions.com

Site Internet : http://lesfleurines.fr/les_fleurines_acces.html

Ouvert du 15 mars au 15 novembre

Capacité : 30 places réparties en un dortoir de 8 personnes, deux chambres de 4 personnes, deux chambres de 3 personnes, quatre chambres de 2 personnes.

petit déjeuner et le repas du soir en table d’hôtes.

Lundi 27 avril de Almières à Hauterives

 Durée : 5h30 - Distance : 18 km

 Portage des bagages : Taxi Meyrues - Tél : 04.66.45.46.63. Mail : taxilafon@neuf.fr

 En route :

Sentier GRP de pays « tour du causse de Sauveterre » puis sentier de la farine et sentier de la rive gauche du Tarn

 Le point Sublime : point de vue sur les gorges du Tarn

 Le Mas Rouch : hameau

 le Cap Barré Protohistorique

 Cirque des baumes

Plusieurs petits hameaux jalonnent la partie Gorges du Tarn, souvent abandonnés, parfois nantis d'une faible population. L'altitude du Tarn au fond des gorges se situe autour de 450 mètres, alors que les falaises peuvent s'élever jusqu'à plus de 850 m.

les Baumes Basses : Ici les maisons sont construites sous les rochers. Par le passé, on élevait ici brebis et chèvres. Maintenant, il s'y trouve des résidences secondaires habilement mises en valeur.

Les Baumes sont le seul village des gorges habité de façon permanente. Les maisons y sont de construction beaucoup plus récente, mais furent bâties sur les lieux mêmes des origines de notre paroisse. Ici, retenons qu'un village du nom de St Pierre de Lévéjac a existé là, avec son église. Au dessus des Baumes, semblant là pour les protéger, la chapelle de St Illaire. St Illaire, évêque de Mende, serait venu vivre en hermite ici. (L'orthographe de son nom est sujette à de nombreuses controverses, d'autant que plusieurs prélats sembleraient l'avoir porté)

C'est ici, au Cirque des Baumes que se terminent les promenades en barque qui partent de la Malène.

Un peu plus en amont, découvrons les Baumes Hautes... Aujourd'hui, ce village ancien est complètement abandonné. Contrairement à ce que laisse penser leur nom, les Baumes Hautes sont les plus proches du Tarn. Ce fut d'ailleurs la cause de l'abandon des lieux, suite à une crue un peu plus importante, en 1875.

Clapas de la Truque : Le clapas est une formation géologique particulière, que l'on rencontre dans les régions volcaniques. Peut-être s'agit-il d’orgues basaltiques effondrées. Le truc, ou "truque" est un sommet, où point culminant, constitué de laves volcaniques.

Cauquenas : un petit village typique du Causse, avec son ancien four à pain, son "ferradou" (métier à ferrer), ses maisons en pierre et ses toits en lauze calcaire.

La Maléne

Histoire : Le village a connu des heures difficiles durant la Révolution, le rocher de la barre en porte encore les stigmates : noirci (par du brou de noix), témoin des incendies qui ont ravagé les maisons du Grand Barry. La Malène est surtout connu pour ses bateliers qui feront découvrir aux visiteurs les magnifiques défilés du Tarn et en particulier les détroits. Le bourg jouit d'une réputation nationale et internationale. Aujourd'hui l'activité principale de la commune est le tourisme.

Monuments et lieux touristiques

- Le manoir de la Malène date du XV-XVIe siècle et se rattache à l'histoire des seigneurs de Montesquiou. Louis XVIII ordonna de raser les forteresses rebelles mais grâce aux services que rendit Pierre de Montesquiou, le château fut épargné. Il a depuis été transformé en hôtel de luxe.

- L'église du XII Siècle, propriété de la commune et classée aux monuments historiques depuis le 18 août 1928

Hauterives : hameau accessible uniquement à pied ou en canoë. Cet isolement lui a permis de ne subir aucune modification architecturale depuis la fin du XIXe siècle. Gîte d’étape dans une maison caussenarde restaurée en grande partie par les propriétaires.

Hébergement : Gîte d’étape de Hauterives

Emmanuelle Bompois - Jean-Dominique Bodard

Hauterives

48210 Sainte Enimie

Tél: 04 66 48 45 99

Email : hauterives@wanadoo.fr

Site Internet : http://pagesperso-orange.fr/gite.etape.hauterives/index.htm

Début mars jusqu’à fin novembre.

Capacité : 10 personnes

3 chambres qui allient le confort moderne et le respect de l'architecture locale.

Chaque chambre dispose de sanitaires privés (lavabo, douche, WC).

La Grange : Une chambre voûtée, en pierre calcaire apparente, pour deux ou trois personnes. 

La Bergerie : Une chambre avec poutres en pin de Haute-Loire, pour deux ou trois personnes.

Le Potager : Une chambre voûtée, crépie à la chaux, pour 4 personnes (dont 1 lit superposé).

 Propose un panier pique-nique du jour à 8 €

 
Mardi 28 avril de Hauterives à Castelbouc

Portage : fait par le propriétaire du gîte

Durée : 5h30 - Distance : 21 km

En route :

Sentier de la vallée du Tarn

Vue sur le château de la Caze

Le château de la Caze est un château de style Renaissance, situé dans les gorges du Tarn, en Lozère, et aujourd'hui utilisé comme hôtel. Sa construction date du XVe siècle et est à l'origine une maison forte voulue par Soubeyrane Alamand et Guillaume de Montclar. À la Révolution française il est utilisé comme prison. Au cours du XXe siècle, le linteau de la porte du château de Saint-Saturnin, situé non loin de là et en état de ruine, est récupéré pour celui de la Caze.Le château a été transformé en hôtel de luxe (4 étoiles). En 1988, il est inscrit au patrimoine des monuments historiques.

La légende des nymphes : La légende raconte que Soubeyrane aurait eu huit filles, vivant toutes au château. On leur accordait une si grande beauté qu'elles attiraient au château tous les damoiseaux de la région.

St Chély du Tarn : Entre La Malène et Ste Enimie, un pont à arche unique traverse le Tarn et vous conduit à St Chély du Tarn. Le site est niché dans un vaste méandre de la rivière. Son église romane à abside pentagonale est un magnifique exemple d'édifice régional. D'anciennes demeures bordent les ruelles pavées conduisant au moulin et à la Baume du Cénaret. C'est un vaste abri rocheux où se niche une pittoresque chapelle romane cachant l'entrée de la rivière souterraine alimentant le moulin.

Sainte Enimie

La légende : Enimie était une princesse Mérovingienne, fille de Clotaire II et sœur du roi Dagobert. Tous les seigneurs de la cour en étaient amoureux, car elle affichait une beauté merveilleuse. Elle repoussait sans arrêt les demandes des prétendants les plus flatteurs. Elle souhaitait se consacrer à Dieu. Le roi s'y refuse et la fiance à l'un de ses barons. Aussitôt la lèpre atteint la princesse et repousse le prétendant. Toutes les médecines sont sans effet. Un jour, dans une vision, un ange ordonne à la jeune fille de partir pour le Gévaudan où une fontaine lui redonnera sa beauté passée. Accompagnée d' une nombreuse suite,  elle arriva enfin après plusieurs étapes infructueuses, dans une vallée profonde et sauvage. Elle apprend par des bergers que la fontaine de Burle est toute proche. Une fois plongée dans la source, les traces du mal disparaissent. Heureuse et guérie , elle reprend le chemin du retour. Mais à peine est-elle sortie de la vallée que la lèpre couvre à nouveau son corps. Chaque essai sera couronné par le même échec. Comprenant les volontés du seigneur, elle décide de s'établir à Burle. Vivant dans une grotte avec sa filleule, elle répand les bienfaits, fait bâtir un monastère de femmes. Elle termine sa vie dans la sainteté aux environs de l'an 628. On l'enterre dans la grotte de l'ermitage dans une chasse d'argent.

Monuments et lieux touristiques

L'église Notre-Dame-du-Gourg du XIVe siècle où l'on pourra apprécier les diverses statues de bois et de pierre des XII et XVe siècle, sans oublier la céramique retraçant la vie de Sainte-Énimie.

Le monastère fortifié : une abbaye dont il ne reste aujourd'hui que trois salles à savoir l'entrée, la crypte et la salle capitulaire.

L'ermitage : L'ermitage de Sainte Énimie, une grotte, a été aménagé au fil des siècles et des pèlerinages. Il abrite aujourd'hui une chapelle, et est ouvert au public durant la période estivale

La source de la Burle : C'est dans cette source qu'Énimie se serait baignée, et aurait été guérie de la lèpre. C'est par ailleurs cette source qui avait donné son nom primitif au village de Burlatis. Cette source est de type vauclusien.

 
Ravitaillement à Sainte Enimie

- 1 boulangerie : Palbrois David - r Combe 48210 SAINTE ENIMIE - 04 66 48 50 16

 - 1 alimentation générale :  rte Nationale 48210 SAINTE ENIMIE - 04 66 48 56 91

Castelbouc est un village troglodytique sur la rive gauche du Tarn. Au sommet du piton rocheux sur lequel sont attachées les maisons, on retrouve les ruines d'un château médiéval, détruit en 1592 sur ordre des états du Gévaudan, afin qu'il ne puisse pas servir de refuge aux protestants durant les guerres de religion.

Une légende est liée au château. Du temps des Croisades, tous les hommes seraient partis guerroyer, sauf le seigneur de Castelbouc. La légende raconte qu'il aurait dû contenter toute les femmes du village, en manque d'homme, et qu'il en serait mort d'épuisement. Le soir venu, son fantôme en forme de bouc aurait survolé le château, donnant son nom au lieu.

 
Hébergement : Gîte "Le Céret" à Castelbouc (Gîte de France 2 épis - étape et séjour)

Téléphone/Fax : 04.66.48.55.57

Capacité : 17 personnes

Rez-de-chaussée :

3 chambres :

- 1 chambre avec un lit double en 140cm.

- 1 chambre 2 personnes avec un lit superposé, WC et salle d’eau.

- 1 chambre de 4 personnes avec 4 lits simples, WC et salle d’eau.

1er étage :

 - 1 chambre de 4 lits simples avec sanitaires (douche, WC et lavabo).

- 1 chambre de 5 lits simples (douche, lavabo et WC séparé).

 Ravitaillement (limité) : une épicerie (à 1,5km),

  
Mercredi 29  avril de Castelbouc à Nivoliers

Durée : 5h30 - Distance : 15 km

En route :

Le Causse Méjean

Menhirs, dolmens, doline, paysages, silence, solitude, …….

Nivoliers (de l’occitan nivol, nuage. Lieu élevé, brumeux)

C'est au cœur de vaste plateau calcaire, que l'Auberge du Chanet vous accueille dans un cadre Caussenard avec ses 4 chambres d'hôtes, 18 places en gîte de séjour et 15 places en dortoir.

C'est dans une salle voûtée au coin de la cheminée ou à l'ombre de la terrasse, que vous pourrez déguster les spécialités culinaires traditionnelles ou typiquement caussenarde à base de produits locaux (charcuterie, agneaux, champignons, fromages de brebis & chèvre). L’auberge du Chanet se veut être le point de rencontre des amateurs de randonnée, ainsi que des passionnés de nature qui trouveront en ce lieu de quoi satisfaire leur curiosité.

Hébergement

Auberge du Chanet 

Restaurant, Chambres d'hôtes & Gîte de séjour sur le Causse Méjean
Nivoliers
48150 Hures la Parade

tel/fax 04 66 45 65 12

e-mail : lechanet@aol.com
site :
www.aubergeduchanet.com

Ouvert de Paques au 15 novembre,

Capacité : 47 personnes

 Propose un panier pique-nique à 8,5 €

Jeudi 30 avril de Nivoliers à Meyrues

 Durée : 7h00 - Distance : 24 km

 Portage des bagages : Taxi Meyrues - Tél : 04.66.45.46.63. Mail : taxilafon@neuf.fr

 En route :

Fretma 

Un des ensembles Caussenard le plus spectaculaires du Méjean.

Le lieu mythique du Causse, rêve de tous les hippies de l’époque!. Une immense ferme-village longtemps à l’abandon, aujourd’hui en cours de restauration. C’est somptueux. Les bâtisses sont très belles, pas trop de vue mais bien à la cale, et de proportions tellement imposantes que l’on se dit que là, rien ne peut se faire en solitaire. On admire. C’est presque trop beau, un peu démesuré.

Le chaos de Nîmes-le-Vieux est un site ruiniforme situé dans la partie nord-est du causse Méjean en Lozère. Il est accessible par le col du Perjuret entre Florac et Meyrueis.

Inscrit en zone centrale du parc national des Cévennes, le chaos de Nîmes-le-Vieux a été baptisé ainsi, en 1908, par son découvreur, Paul Arnal, pasteur à Vebron, par analogie avec le chaos de Montpellier-le-Vieux, un site similaire découvert 25 ans plus tôt par le grand géographe Édouard-Alfred Martel. En 1910, la revue Causses et Cévennes publiait d'ailleurs un article de ce dernier, consacré au site : « Des hameaux du Veygalier et de l'Hom jusqu'à la Borie de Galy et à la Fontaine d'Aures, il se développe à l'altitude moyenne de 1 100 m sur près de 4 km d'étendue. C'est un front de falaises, un ressaut de la surface du causse Méjean, qui présente une grande longueur de demi-cirques, tous hérissés de centaines de rocs dolomitiques, troués, taillés, sculptés... »

C’est le naturaliste suisse de Saussure(1740-1799) qui est l’auteur du nom de dolomie, en hommage à son ami Dolomieu (1750-1801) : Déodat Dieudonné Sylvain Guy Tancrède Gratet de Dolomieu qui lui avait fait parvenir un échantillon  de roche provenant des montagnes de son Isère natale. La dolomie se trouve à part à peu près équivalente avec la calcite dans une roche, la dolomite. Contrairement à l’élément calcite, la dolomie est peu soluble en milieu acide. Au cours du temps, la dolomite, lentement se débarrasse de sa calcite, se creuse, se fissure, se délite et donne naissance avec l’érosion naturelle qui s’ensuit à un type de formation géologique nommée chaos (ou lapiaz, lapié) et décrite dès lors comme un relief dolomitique.

Meyrues

Meyrueis est une commune française, située dans le département de la Lozère et la région Languedoc-Roussillon. Ses habitants sont appelés les Meyrueisiens.

Histoire : Les premières traces d'habitat permanent dans le vallon de Meyrueis remontent à la fin de la préhistoire. L'agglomération apparaît aux alentours du début de notre ère. Une campagne de fouilles, menée dans les années 1980 au quartier du Claouset a permis d'identifier un groupe d'habitations autour d'un monument public (temple ou basilique civile ?) datables du Ier siècle. D'autres vestiges de la même époque jalonnent toute la vallée. À la chute de l'Empire romain, les vallées de Meyrueis formant la limite nord-ouest de la « civitas » (territoire administratif) de Nîmes, furent incluses dans le royaume des Wisigoths. Au VIIIe siècle lors de l'invasion musulmane en Espagne, ce royaume disparut et sa partie gauloise, la Septimanie, intégra l'empire carolingien. Au Xe siècle, la puissante famille d'Anduze, descendants des derniers comtes wisigoths de Nîmes, régnait sur toute la région. Meyrueis est déjà un lieu d'échanges entre Causses et Cévennes ; placée dans la province du Languedoc, sur les frontières du Gévaudan et du Rouergue, elle dispose dès 1033 d'un marché hebdomadaire. Le château des barons domine toute la vallée. En 1034, les moines bénédictins de la grande abbaye de Gellone (Saint-Guilhem-le-Désert) reçoivent en donation l'église Saint-Pierre, qui devient le siège d'un prieuré. En 1058, c'est au tour du puissant monastère Saint-Victor de Marseille de s'installer dans la vallée, par l'acquisition de l'église Saint-Martin-des-Ayres (à 1 km à l'est de la ville). Quelques décennies plus tard, les Hospitaliers de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem (aujourd'hui Ordre de Malte) créent dans la cité un hôpital et une église, dédiés à saint Jean. Parallèlement, l'essor économique s'accroît. En 1229, les bourgeois de la ville obtiennent une charte de franchises qui consacre une large autonomie à la cité : un « sendic-majer » assisté d'un conseil de 13 membres gère la cité. Trois foires annuelles sont instituées, dont la « Saint Michel » qui dure dix jours fin septembre (cette foire existe toujours, fixée au dernier dimanche de septembre). Malgré les soubresauts de l'histoire (croisade contre les cathares, guerre de Cent Ans, pestes et famines, etc.) la cité poursuit son essor. En 1559, la municipalité gérée depuis 1432 par deux consuls décrète l'adoption de la Réforme calviniste. Dès le déclenchement des troubles, les communautés religieuses catholiques sont dissoutes et les églises ruinées. La célébration du culte catholique s'interrompt de 1560 à 1620. La population qui dépasse alors les 2 000 habitants est toute protestante. Il faut attendre le milieu du XVIIe siècle, avec la création d'une communauté de Jésuites qui reconstruisent l'église Saint-Pierre et créent un collège dans l'ancien prieuré, pour que la religion catholique se rétablisse définitivement. La révocation de l'Édit de Nantes en 1685, vit la destruction du temple protestant édifié dans la Grand'rue de la Ville vers 1580. La guerre des Camisards affecta la région entre 1702 et 1705, puis tout au long du XVIIIe siècle, la communauté protestante mena une résistance opiniâtre face aux persécutions royales.

Économiquement, à côté de sa vocation de place d'échanges, Meyrueis devint à partir du XVe siècle un centre de travail de la laine. De nombreux cardeurs, tisserands et autres fileuses traitaient les toisons des brebis caussenardes. Au XVIe siècle, émerge une nouvelle profession : les chapeliers. Leur nombre ne cessa de progresser pour atteindre un maximum de 17 ateliers au milieu du XIXe siècle. Ils produisaient, à partir d'un feutre, issu d'un mélange de laine fine et de « bourrette de soie » (déchets nobles du filage des cocons), des milliers de couvre-chefs vendus dans tout le Languedoc et en Provence (les gardians de Camargue affectionneront ce type de chapeaux, notamment le grand poète provençal Frédéric Mistral qui en portait toujours). La Révolution de 1789 plaça Meyrueis dans le nouveau département de la Lozère, rompant ainsi des liens multi-séculaires avec le diocèse de Nîmes. Le XIXe siècle vit un apogée dans l'industrie, avec 17 chapelleries, quatre filatures de laine et de bourrette de soie, plusieurs tanneries, des moulins un commerce actif et une multitude de petits métiers. Mais après 1880, l'isolement géographique aggravé par l'absence de routes et de chemin de fer, le début de l'exode vers les grandes villes eurent raison de ce dynamisme. Heureusement, vers 1880, naît le tourisme. Sous l'impulsion d'Édouard-Alfred Martel, explorateur de la région et père de la spéléologie moderne et du Club Cévenol, est créé en 1893 le syndicat d'initiative, ancêtre de l'actuel office du tourisme. Ce secteur d'activité constitue aujourd'hui la ressource principale de la cité, qui est devenue la première station du département de la Lozère en terme de capacité d'accueil. Après un déclin démographique marqué, les années 1990 ont vu une reprise, certes modeste, mais régulière. Quelques entreprises, plusieurs structures d'accueil (3e âge, handicapés) et deux collèges procurent un volant d'emplois qui permettent d'envisager l'avenir sous un jour plus serein.

Bâtiments et lieux publics remarquables

Au temps médiéval, Meyrueis avait son château. Il se trouvait sur le rocher dominant la ville. Siège d'une puissante baronnie qui s'étendait depuis le causse Méjean jusqu'à la haute vallée du fleuve Hérault, le château appartenait dès le Xe siècle à l'importante famille d'Anduze. Au gré des mariages et des générations, la baronnie passa aux Roquefeuil (apparentés aux Guilhem de Montpellier et aux comtes de Barcelone), puis aux comtes de Rodez, à ceux d'Armagnac avant d'échoir à la famille d'Albret. Jehanne d'Albret, reine de Navarre légua le château à son fils Henry de Bourbon, qui, devenu Henry IV, unit ses possessions au domaine de la Couronne de France. Plusieurs fois attaqué pendant la guerre de Cent ans par les routiers qui écumaient la région, le château de Meyrueis vécut son dernier siège en 1628. Depuis 1620, les villes protestantes du Languedoc (dont Meyrueis faisait partie) et de l'ouest étaient en guerre avec Louis XIII qui cherchait à vider l'Édit de Nantes de sa teneur. Le duc Henry de Rohan, chef militaire des révoltés vint en mai 1628, mettre le siège devant le château, qui, tenu par une garnison fidèle au roi, menaçait la ville qui était en révolte. Au bout de trois semaines de blocus, les 130 soldats royaux capitulèrent, laissant le château aux mains du duc. Mais ce succès fut de courte durée. En 1629, Rohan fut défait et la roi put sceller la paix par la « Grâce d'Alès ». Cet édit, donné en 1630, amnistiait les rebelles mais ordonnait la destruction de leurs fortifications. La démolition du château et des deux portes principales de la cité eut lieu en 1632. Les derniers vestiges importants du château furent détruits en 1875, lors de la construction de la chapelle Notre-Dame du Rocher qui occupe l'emplacement du fort. Le château de Roquedols, situé à 2 km au sud de la ville, date des années 1535-1540. Il fut édifié à l'emplacement d'une maison forte citée dès le XIVe siècle, pour Hérail de Pagès, sire de Pourcarès, qui s'illustra plus tard en tant que capitaine huguenot pendant les guerres de religion. En 1604, le roi Henry IV érigea la terre de Roquedols en baronnie pour remercier les Pagès Pourcarès de leur fidélité à sa cause au cours des conflits. En 1715, le château passa à la famille Dupont de Bossuges. Vers 1880, à l'extinction de cette lignée, le château fut racheté par une famille de banquiers de Montpellier, les Dol, tandis que le reste du domaine était livré à la surexploitation forestière. Ruinés, les Dol dispersèrent une partie du mobilier avant de vendre la bâtisse qui fut acquise par le service des Eaux et Forêts (aujourd'hui ONF) qui avaient déjà repris les terres du domaine. Le château devint résidence de vacances des conservateurs généraux du service. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le château abrita une partie des collections du musée Fabre de Montpellier. Depuis 1970, le château et ses abords immédiats ont étés confiés à la gestion du parc national des Cévennes. Malheureusement, depuis 2006, pour des raisons de sécurité (vétusté des installations électriques), le bâtiment n'est plus ouvert au public. L'accès du parc et des jardins demeure libre. Le bâtiment se présente comme un vaste quadrilatère de grès ocre, cantonné de tours, organisé autour d'une cour d'honneur. Un monumental escalier à balustres en fer à cheval, remplacé au temps des Dol par un perron de style « troubadour » donnait accès à cet espace. À l'intérieur un superbe escalier en pierre à double volée et plafond à caissons sculptés, de pur style Renaissance distribue les étages ; quelques beaux meubles de haute époque et tapisseries ont échappé à la vente.

La ville de Meyrueis conserve des vestiges de ses fortifications. La tour de l'Horloge, reconstruite en 1568 sur des bases médiévales, cantonne l'enceinte au confluent de la Jonte et du Bétuzon. Restaurée après un incendie en 1897, cette tour porte l'horloge communale depuis le XIVe siècle. Un campanile de ferronnerie la surmonte. Il renferme une cloche de belles proportions, datée de 1634. Achetée à mi-frais par la municipalité et l'église protestante, elle servait à marquer les heures, convoquer le conseil communal, donner l'alerte et, jusqu'en 1685, appeler les gens au culte. Elle rythme toujours les heures de la ville. Près de là s'ouvrent les deux portes des remparts qui ont subsisté à la destruction. La porte Méjeane (du milieu) et le portal du Prieirou (prieuré) donnent toujours accès au quartier médiéval appelé « la Ville ». Quelques vestiges du quartier juif du Moyen Âge, les restes du temple du XVIe siècle mais surtout une belle série d'hôtels particuliers du XVIe au XVIIIe siècle jalonnent les rues. Citons notamment la « maison du Viguier » du XVIe avec plusieurs fenêtres à meneaux remarquables, les hôtels de Bragouse-Saint-Sauveur, de Thomassy, Cavalier ou Joly de Morey.

Bâtiments religieux

Le passé religieux mouvementé est inscrit dans le patrimoine de Meyrueis.

L'église Saint-Pierre fut édifiée en 1663, sur l'emplacement d'une autre église de style roman, détruite pendant les guerres de religion du XVIe siècle. Ce sanctuaire est typique des églises de la Contre-Réforme catholique : vaste nef propice à la prédication, chapelles latérales donnant directement sur la nef centrale, chœur surélevé et aussi large que la nef de façon à être vu de tous les coins de l'église. Saint-Pierre fut agrandie en 1857 par l'adjonction d'un chevet pentagonal de vastes proportions et de deux chapelles latérales supplémentaires. À l'extérieur, la façade présente pour tout décor, un grand portail à pilastres sommé d'un tympan en courbe, surmonté d'un simple occulus. Un fronton triangulaire couronne l'ensemble, conférant à cette façade une austère beauté. Un haut clocher, affublé en 1848 d'une flèche pyramidale disproportionnée, en remplacement d'un toit en terrasse à balustrade, est accolé au sud de l'édifice. Il sert de transition avec l'ancien prieuré jouxtant le sanctuaire.

Le temple protestant, édifié entre 1837 et 1842, se présente comme une vaste rotonde octogonale, couverte d'un toit de lauzes à huit pans, précédée d'un parvis couvert et surmontée d'un petit clocher en arcade. À l'intérieur, l'espace se répartit en un octogone couvert d'une coupole côtelée en lambris, circonscrit par une galerie à deux étages superposés, ajourée de larges fenêtres en plein centre.De puissants piliers en bois soutiennent la coupole qui culmine à 18 mètres de hauteur. Les lignes sobres et élancées, les proportions équilibrées des volumes confèrent à l'ensemble une impression de belle harmonie. L'utilisation massive du bois procure à ce temple une excellente acoustique, qui est d'ailleurs recherchée par les artistes de haut niveau qui s'y produisent chaque année, lors des concerts estivaux. L'assemblée s'organise en hémicycle, centré sur une chaire monumentale en bois de noyer, fixée sur l'un des murs, face à l'entrée principale. Cet édifice, constituant un élément important de l'architecture protestante en Languedoc-Roussillon, est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis septembre 2008.

Hébergement

gîte d'étape et de séjour "La Draille"

Portable : 06 84 60 50 25/06 81 61 63 50

e-mail : info@nature-cevennes.com

site : http://www.nature-cevennes.com/fr/gite-groupes.php

Capacité : 29 places en 6 chambres de 4 places (5 chambres pouvant être extensibles à 5 personnes), douche, lavabo, wc, penderie, étagères et bureau dans chaque chambre.

La draille est un mot employé en Languedoc pour désigner le chemin de transhumance. Pendant des siècles, les troupeaux hébergés l'hiver (dès la mi-octobre) dans les étables des vallées abritées montaient l'été (vers le 25 mai), par ces chemins, pour pâturer librement sur l'Aubrac. Aujourd'hui, on pratique encore -peut-être même de plus en plus- la transhumance. Chaque année elle donne lieu à une fête dans le village d'Aubrac, qui attire un monde fou. Mais on fait encore souvent monter les troupeaux dans des camions... La draille est en général marquée par des murets de pierre, qui s'élargissent de temps en temps pour ménager des espaces plus larges, permettant de regrouper le troupeau. Certaines d'entre elles, qui utilisaient le tracé d'anciennes voies romaines, ont été à leur tour "récupérées" sous forme de sentier : le GR60 qui passe sur le plateau utilise le tracé de la Grande Draille du Languedoc. Elles passent souvent sur les lignes de crête, tirent droit dans les montées, et offrent des paysages splendides.

Ravitaillement

Commerces et services de proximité :

- banques et distributeurs de billets à 800 m

- poste, pharmacie à 800m

- médecins à 300 m

- autres commerces à 800 m

Vendredi 1 mai de Meyrues au Courby

 Durée : 5h30 - Distance : 16 km

 Portage des bagages : Taxi Meyrues - Tél : 04.66.45.46.63. Mail : taxilafon@neuf.fr

Ravitaillement à Meyrues

- 1 boulanger : Boyer Michel - pl Sully 48150 MEYRUEIS - 04 66 45 66 06

- 2 super-marchés :

8 à Huit Etab Carrière Franchisé indépendant- route Millau 48150 MEYRUEIS - Tél : 04 66 45 65 32

Etablissements Michel Carrière - rte Millau 48150 MEYRUEIS - 04 66 45 65 32

 - 1 boucherie-charcuterie : Flavier Rolland - Champ de Mars 48150 MEYRUEIS - 04 66 45 64 22

 En route :

Gr de Pays « tour du Causse Méjean »

L’Aven Arman : Découvert sur le Causse Méjean le 17 Septembre 1897 par Louis ARMAND, ce site merveilleux est exploité depuis le 11 Juin 1927. Après une descente en funiculaire permettant un accès des plus faciles, la visite de l’AVEN ARMAND, vous amène à plus de 100 mètres sous terre à la découverte de l’un des plus purs joyaux de l’histoire de l’humanité. Des guides passionnés, vous feront admirer, grâce à une mise en lumière aux effets changeants, la Forêt Vierge et ses 400 stalagmites uniques au monde. Vous n’oublierez jamais le Palmier, le Dindon, les Draperies, les Méduses, le Chou-Fleur, la Mâchoire du Tigre…. et bien entendu la Plus Grande Stalagmite connue à ce jour dans le monde qui du haut de se 30 mètres brille et scintille comme un diamant. Une salle unique, féerique, qui par ses dimensions pourrait loger Notre Dame de Paris. Cent dix ans après sa découverte, l’Aven Armand demeure une incroyable expérience des profondeurs. Et si les échelles de cordes des pionniers ont laissé place à un moderne funiculaire pour pénétrer à 50 mètres sous le sol du causse, l’émotion est au bout du tunnel. Elle continue de jouer à plein lorsque l’on parvient dans cette gigantesque caverne où pourrait tenir Notre-Dame.

Mais ce n’est pas la taille qui transmet l’émotion. C’est bien cette forêt de 400 stalagmites donnant toujours l’impression de désespérément rechercher le contact avec leur alter ego pendant au-dessus d’eux, les stalactites. Dans cette forêt de dentelles de pierres construites goutte-à-goutte durant des millions d’années, "la grande Stalagmite" avec près de 30 mètres de haut s’élève et décroche un record mondial. Louis Armand, forgeron au Rozier, à la frontière de l’Aveyron et de la Lozère, descendit le premier dans l'Aven à qui il a donné son nom. C’était le 19 septembre 1897. Le lendemain, l’avocat Edouard Afred Martel, considéré aujourd'hui comme le père de la spéléologie moderne et Armand Viré l’accompagnent dans la découverte de cette fantastique caverne. Drôle d’homme que ce Martel, il y a chez lui un côté héros de Jules Verne. Il a arpenté bien des cavernes, publié bien des livres sur son émerveillement du sous-sol. Il n’a pas peu fait pour la promotion touristique des Causses et pour mieux faire connaître ce pays alors bien souvent ignoré des Français. La cheminée d'accès, longue de 40 m, débouche à la voûte d'une salle immense haute de 35 m qui se prolonge vers le bas par un second puits obstrué à 90 m de profondeur. La salle, longue de 110 m, large de 60 m a une hauteur moyenne de 45 m. Après la première exploration, durant trente ans seuls quelques courageux initiés redécouvriront ce spectacle unique au prix d'une périlleuse descente en échelle de corde ou dans un couffin suspendu par un treuil. Il fallut attendre 1927 pour que l'Aven Armand soit enfin aménagé et ouvert au public. Un tunnel de 208 m, en pente douce, équipé de marches conduisait à un balcon accroché à la partie supérieure de la salle, d'où escalier et sentier permettaient de parcourir la féerique caverne dont l'illumination avait été confiée à Jacopolzi. Répétons-le, même en funiculaire (ci-contre), l’émotion demeure intacte. D'un balcon accessible à tous, même aux handicapés, vous dominerez un ensemble unique que Martel avait qualifié de "Rêves des Mille et Une Nuits".

Hyelzas

Les portes de cet authentique corps de ferme des XVIII et XIXème siècle s’ouvrent pour vous laisser apprécier l’architecture typique du causse, ses voûtes, ses dallages en pierre et toits de lauzes calcaires. A l’intérieur, rien n’a bougé depuis 1946. En vous baladant à votre rythme des pièces d’habitation à celles d’élevage, vous découvrez le mobilier, le linge d’antan, les outils et premières machines agricoles… et tout évoque les conditions de vie des paysans il y a plus de 100 ans. Des photos anciennes, un extrait du film « Lou Mèjio », un village miniature… racontent également ce temps où seules les saisons rythmaient le quotidien. Pour le grand plaisir de vos enfants, quelques animaux jalonnent le parcours pour une visite libre et plutôt ludique. Dans le film «Lou Mèjio», projeté dans une ancienne bergerie, les gens du Pays se sont fait acteurs pour restituer la mémoire de leur vie d’avant… d’avant l’arrivée de l’eau courante ou de l’électricité.

 Hébergement :

Le Courby

Pascale et Robert vous accueillent dans cette auberge où vous trouverez un hébergement en chambres d'hôtes

Téléphone : 04.66.45.63.21 - Fax : 04.66.45.67.39

Email : contact@le-courby.com

Site : http://www.le-courby.com/index.html

Hébergement dans un dortoir de 8 places

Ouvert de Pâques à Toussaint

Propose un panier pique-nique

 
Samedi 2 mai de Courby à Peyreleau –Le Rozier

Durée : 5h00 - Distance : 13 km (prévoir la journée car on s’arrête tout le temps pour admirer le paysage)

En route :

St Pierre des Tripiers

Outre le fait d'être perdu sur le causse Méjean, St Pierre possède une curiosité naturelle, un ensemble plutôt de curiosité naturelles : monolithe, grotte, "caverne de l'Homme mort", où 50 squelettes s'apparentant à celui de l'homme de Cro-Magnon furent découverts ; la plupart d'entre eux avaient été trépanés au moyen de silex, village préhistorique et enfin trois arches naturelles des "Arcs de St Pierre".

Gorges de la Jonte

Plus petites que celle du Tarn, elles ont quand même leur charme, surtout les premiers kilomètres à partir du Rozier. Rochers remarquables : Arcs de St Pierre – Balcon du vertige – Vase de Chine – Vase de Sèvres – Les roches de Francbouteille – Rocher de Capluc (forteresse et village en ruines)

Hébergement :

Récupération des voitures à Le Rozier et retour à Le Courby