Descriptif : Visite du château de Roquefixade et de la Bastide. Les vestiges du château couronnent fièrement un inaccessible piton rocheux au sommet duquel se dégage un panorama grandiose sur Montségur et toute la chaîne des Pyrénées ariégeoises. Traversée du verdoyant pays d’Olmes, pays de la laine et de la corne, et fait découvrir les vestiges de plus beaux châteaux médiévaux de l’Ariège, le nid d’Aigle de Roquefixade qui domine le village du même nom.

Visite du Château de Montségur. Refuge de la Hiérarchie cathare et des chevaliers languedociens, mis en fuite par le pouvoir royal, Montségur fut un haut lieu érigée en cénotaphe des victimes de l’église et de l ‘intolérance. Mais si le bûcher des cathares, allumé le 16 mars 1244, lui a conféré une dimension tragique, il ne faut pas oublier que Montségur fut aussi une forteresse royale qui joua un rôle stratégique dans la défense de la frontière du royaume jusqu’au XVII^e siècle.
 

L’étape assure la transition de l’Ariège en Aude et du pays d’Olmes au Pays de Sault, pour finir dans les surprenantes gorges de la Frau. Le pays de Sault, entablement calcaire précédent les hautes montagnes pyrénéennes, dont l’altitude varie entre 950 et 1300 mètres. Les activités principales sont la sylviculture et l’élevage, en cette zone qui constitue la partie pyrénéenne du département de l’Aude.

Descriptif : La randonnée se poursuit dans le même milieu géographique à travers le Nord-Ouest du pats de Sault. L’importance de la forêt permet de s’attarder sur son histoire. Telle qu’elle se présente, la forêt est le résultat d’un processus historique complexe où ont interféré les exigences de l’économie paysanne traditionnelle, les facteurs naturels et l’autorité administrative de l’état depuis l’ancien régime. Cette étape permet de faire halte tout près du village de Montaillou pour lequel a été décrit le quotidien des habitants au XIVe siècle à travers les interrogatoires de l’inquisiteur Jacques Fournier.
           

Descriptif : étape essentiellement forestière travers les forêts de Lescale et de Picaussel, passage traditionnel vers les hauts plateaux. On sort ici du pays de Sault. Nous avons fait un écart du sentier cathare pour voir le saut de la Bourrique. L’écart vous réellement le coup, bien que la descente dans les gorges soit un peu acrobatique par endroit.

Voici les points de base de la journée en variante par arpport au topoguide : Belvis (La Gineste) – Fontblanche – Goffre de Picaussel– parking (point 1007) Refuge du Maquis – PC Du maquis – Saut de la Bourrique – l’Escale (aller ertour au village) – métairie du sourd – le Lauzelau – Les Bouzigues – La Mouilla - Puivert

Commentaires : faute de places avons été déplacé au camping, en bungalow très confortables, puis fait des aller-retour au gîte en mini-bus pour manger. Le repas est pris en cantine avec des adolescents en excursions. C’est un peu l’usine. Tout le camping était rempli d’adolescents qui ont été bruyants jusqu'à 23 heures. Tout cela, en plus de l’agitation d’une petite ville, a fait que le passage à Quillan ne restera pas le meilleur souvenir. Vu la taille du bourg, peut être existe t’il une alternative au gîte de la Forge ? (Chambre d’hôte, hôtel, ……)

On trouve les traces du village de Bugarach dès le XIII^e siècle. Lors de la conquête par les troupes françaises de Simon de Montfort, les différents villages du secteur reviennent à son sénéchal pour Toulouse et le Razès, Pierre de Voisins. Plus tard le village de Bugarach sera érigé en viguerie et sera mentionné dans plusieurs textes. Néanmoins, la partie la plus importante de son passé historique se situe dans le rôle considérable qui fut le sien dans le développement économique des XIX^e siècle et début du XX^e siècle en Haute Vallée de l'Aude.
Durant le règne de Louis XV la guerre de Sept ans (1756-1763) fait des prisonniers parmi la population bugarachoise. Les hommes se retrouvent en Haute Silésie (Pologne) et confectionnent des chapeaux. De retour dans leur village, ils perpétuent ce savoir-faire en utilisant les ressources de la région, laine des moutons, outils en bois, l'eau des rivières. C'est ainsi que naît l'industrie chapelière qui se déplacera sous le Second Empire à Espéraza pour des raisons pratiques (Musée de la Chapellerie à Espéraza). Aujourd'hui le village, avec ses 176 habitants (1999) a une activité essentiellement agricole évoluant avec ses gîtes et chambres d'hôtes, vers l'accueil touristique.
Le village de Bugarach détient un passé historique important et a joué un rôle considérable dans le développement économique au début du XXe siècle en Haute Vallée.

Le Pech de Bugarach
L'Olympe du pays des Corbières, cette région de contraste qui s'étend de la Méditerranée aux premiers contreforts des Pyrénées, nous offre l'occasion d'une randonnée extraordinaire. En dépit d'une faible altitude (1250 m), ce petit massif reconnaissable de toutes parts grâce à d'impressionnantes murailles est unique en son genre et figure en tête dans la liste de nos coups de cœur.
Le massif de Bugarach est une curiosité géologique : un pli couché faillé, propulsé sur plusieurs kilomètres du Sud vers le Nord. Au delà de cette définition des lieux, l'aspect purement visuel évoque une sorte de citadelle calcaire hérissée de petites pointes rocheuses, d'arêtes acérées et de brèches taillées dans la muraille. Le Pech de Bugarach est certainement parmi les sommets de moyenne montagne l'un de ceux qui offre le panorama le plus somptueux. Point culminant des hautes Corbières et du pays Cathare, le sommet de ce pic est défendu de toutes parts par des versants raides. Mais pas de panique, un chemin bien tracé nous permettra de découvrir tous les aspects du massif grâce à un cheminement original.

Histoire :
La présence cathare dans la région n'a toujours pas été clairement attestée. Cependant des légendes courent sur le massif et ses environs. Les ruines voisines près de Bugarach sur les hauteurs du village le Bézu seraient celles d'une commanderie templière. Pour mémoires les templiers étaient ces soldats de l'armée régulière des chrétiens qui ne rendaient compte de leurs actions qu'au Pape. Commencé en 1118 à Jérusalem l'Ordre du Temple sera dissout au XIVe siècle. Les chevaliers envoyés en Terre Sainte lors des croisades, ont peut-être retrouvé puis ramené en France, très précisément dans le secteur de Rennes-Les-Bains l'objet du culte des israéliens : la célèbre Arche d'Alliance. Reste maintenant à la trouver! Bonne chance...
Epoque souhaitable : Quasiment toute l'année sauf lorsque de fortes chutes de neige s'abattent à basse altitude. Versant Sud à éviter après de fortes pluies. Difficultés : Peu de difficultés dans l'ensemble. Cependant il est conseillé aux randonneurs occasionnels, qui plus est accompagnés d'enfant, de monter avec un aller retour depuis le col du Linas. En effet la boucle proposée gravit le versant Sud plus exposé aux vents parfois violents, mais aussi plus raide et rocheuse. Sur cette face il vous faudra une ou deux fois poser les mains pour gravir quelques passages. Mais cela reste anecdotique et à la portée de tout randonneur un tant soit peu habitué à la montagne.

Randonnée de Camp sur l'Agly à Duilhac-sous-Peyrepertuse
Sur les conseils du propriétaire du gite de Camps, nous avons réalisé une variante dont les points de base sont les suivants :
Gîte la Bastide – Camps sur l’Agly – Roc d’en Benoît – Bergerie de Cayrolle – longer le cours de l’Agly jusqu’à la D 10 (passage à gué ou par le pont à 200 m du gué) – passage des gorges de Galamus sur la D 10 (seul passage possible dans les gorges) – rester sur la route départementale jusqu’à ce que l’on passe dans les premières vignes – emprunter le tour du Fenouillèdes – pla de Brézou – col de Lappes – Les Cols – Château de Peyrepertuse
Intérêts : gorges de galamus + château de Peyrepertuse

Remarques : nous avions rendez vous avec le transporteur à 17 h au parking du château de Peyrepertuse ce qui nous a laissé 30 minutes pour voir le château ce qui est insuffisant. Le transport retour du château de Duilhac vers Roquefixade (Lou Sicret) avec arrêt à Camps sur l'Agly (gîte la Bastide) pour récupérer nos affaires à durer environ 2 heures.

Commentaires :
- nous avons fait cette randonnée inspirée du topo guide "le sentier cathare" en avril 2007. Nous étions un groupe de 7 personnes et tout le monde est revevenu enchanté par ce voyage et surtout par l'accueil des gîtes et par les paysages rencontrés.
- bien que le sentier soit bien balisé, nous avons voyagé avec les cartes "Top 25" et elles nous ont été utiles en maints endroits et aussi pour les variantes ne figurant pas au topo.