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Durée : 4 h – Distance : 15 km – Dénivelé :  472 m
Lieu de départ et de retour : Le Menil (528m)
Points de Base : Le Menil – le Pont Charreau – Chapelle de Pitié – le Beaudeve-  le Frénat - chapelle de la Salette – passe de Sécheneux – vers le Sud sentier croix rouge – Xerbanage (799 m) – point 872 m – sentier disque rouge – chapelle – Lochère – le Droit – champ de la Reine – Le Menil
Carte : TOP 25 N° 3619 OT

 

 

 

 

 

Pour chaque étape

 

Point de parcours

Altitude

Distance à plat (en km)

Temps en minutes

Temps cumulé

Durée

Dénivelée  montée

Dénivelée descente

15

Le Menil

528

 

0 h 00 mn

0 h 00 mn

4 h 00 mn

472

472

 

Le Pont Charreau

537

1

0 h 16 mn

0 h 16 mn

 

 

 

1

La Chapelle de Pitié

620

 

0 h 14 mn

0 h 30 mn

 

 

 

0,8

Chapelle de la Salette

926

 

0 h 52 mn

1 h 22 mn

 

 

 

3

Passe de Sècheneux

918

1

0 h 16 mn

1 h 39 mn

 

 

 

1

Xerbanage

798

2,5

0 h 40 mn

2 h 19 mn

 

 

 

2,5

point 872

872

0,8

0 h 12 mn

2 h 32 mn

 

 

 

0,8

Chapelle

769

1,4

0 h 22 mn

2 h 55 mn

 

 

 

1,4

Le Menil

528

4

1 h 04 mn

4 h 00 mn

 

 

 

4

 
La région du Thillot -Le Menil 

Le Ménil, nommé précédemment "Le Ménil-Thillot", est une commune des Vosges à quelques Km du Ballon d'Alsace. Il n'est pas rare qu'on la dénomme Le Ménil-Thillot pour la distinguer notamment de Ménil-de-Senones.

Le Ballon d'Alsace (dont l'appellation est usurpée) domine 3 régions qu'il départage : l'Alsace, la Franche-Comté et la Lorraine.

 
Quelques données:
Superficie : environ 2 000 ha
Population : 1 141 habitants au dernier recensement (avril 1999)
Altitude maxi : 1 108 mètres
 
Les habitants sont appelés les Guédons et les Guédonnes ; cette appellation provient de l'activité lainière, florissante au Ménil jusqu'à la fin du XIX ème siècle.
 
La commune se niche entre les vallées de la Moselle et de la Moselotte, là où le col du Ménil - ou col des Fenesses - (621 m) permet un passage aisé entre Le Thillot et Cornimont. Les sommets environnants offrent de superbes points de vue comme la table d’orientation de la Tête des Champs et la Grande Roche. Point culminant : le Haut du Rouge Gazon (1108 m).
 
Le village fut longtemps un hameau rattaché au ban de Ramonchamp. Il prit son indépendance en 1735 en devenant une paroisse puis eut le statut de commune sous la Révolution.
 
Le Ménil a une capacité d'accueil touristique de plus de 1 000 lits.
 
Évolution démographique       
 
1962 1968 1975 1982 1990 1999
   692   870   826 1067 1119 1117

Le Ménil

Liste des principaux lieux-dits :

·         Le Centre du village
·         Demrupt
·         Envers de Demrupt
·         L'Ensencement des Huttes *
·         Les Essieux
·         Les Fenesses (Colline de Travexin)
·         Le Frénat
·         Les Granges
·         Le Hallaire
·         Les Huttes
·         La Kinsmuss *
·         Les Malcôtes
·         Le Pré Hariant *
·         La Rouauche
·         Le Seu

    Ces lieu-dits existent toujours, mais ils ne sont plus habités. Avant l'arrivée de l'industrie textile dans les vallées vosgienne (autour de 1850), ces hameaux étaient populeux. Ils se sont progressivement vidés de leurs résidents, attirés par des conditions de vie plus faciles en fond de vallées ; les derniers habitants sont "descendus" en 1962.

 

Le ban de Ramonchamp

Origine

L'actuel canton du Thillot est issu en grande partie du ban de Ramonchamp.
Un ban était la division administrative locale avant l'existence des communes.
On sait qu'en 1050, l'Abbaye de Remiremont "couvrait" 52 bans.
Le ban de Ramonchamp n'est nommé qu'au milieu du XIIème siècle. Il ne semble pas que son étendue ait varié au fil des siècles jusqu'à la Révolution.
Il était composé, en descendant la vallée de la Moselle, des villages et hameaux suivants :
·         Bussang
·         Saint Maurice
·         Fresse
·         Le Thillot
·         Les Mînes (hameau qui s'est formé à la fin du XVIème, avec l'entrée en exploitation des mines de cuivre)
·         Le Prey
·         Demrupt
·         Le Ménil
·         La Mouline
·         l'Etat
·         l'Etraye
·         Ramonchamp
·         Rémanvillers
·         Xoarupt
·         Ferdrupt

Organisation paroissiale
A son origine, le ban correspondait à la paroisse de Ramonchamp. Son église, reconstruite fin XVIIème, existait déjà au XIIème.
St Maurice se détache vers 1650, accompagné de Bussang ; laquelle devint elle-même une paroisse en 1729.
Le ban de Ramonchamp a été rattaché administrativement à la Franche-Comté durant quelques années (de 1672 à 1684?)
Vers 1730, à l'instar de Bussang , d'autres hameaux prennent leur indépendance :
- Le Ménil, en 1735, associé à Demrupt.
- Fresse en 1737.
Le Thillot mit longtemps avant de devenir paroisse et Chef-lieu de canton. C'est en 1855 seulement que cette commune et paroisse naquit en intégrant au Thillot les secteurs des Mines, du Prey, de la Mouline, et partiellement de l'Etat.
A la révolution, Ferdrupt, avec Xoarupt et une partie de Rémanvillers, est rattaché à la commune de Rupt. Son émancipation (en commune) se fit en 1832.  
 

Les Hautes Mynes Du Thillot

Visitez les anciennes mines de cuivre des Ducs de Lorraine
 
Visite guidée de la mine des XVIème et XVIIIème siècles. Galeries, puits, haldes, pompes, ...
 
Visite de la maison des Hautes-Mynes. Reconstitution de galeries, outils et équipements, maquettes, vidéos, ...
 
L'exploitation des mines de cuivre du Thillot, par les Ducs de Lorraine, remonte à 1560. La richesse des filons de la Haute Vallée de la Moselle et le savoir-faire des mineurs ont engendré une activité minière qui a atteint son apogée au XVIIème siècle et perduré jusqu'en 1761. Les récentes recherches archéologiques ont permis de mettre en évidence les spécificités du site, concernant en particulier les techniques de percement de la roche et le fonctionnement des machines hydrauliques. Les mines du Thillot furent notamment, à l'échelle européenne, le premier lieu d'utilisation de la Poudre Noire, technique révolutionnaire d'extraction du minerai à l'explosif.
 
L'histoire des mines de la Haute Vallée de la Moselle  
D'après les sources écrites et archéologiques, l'histoire des mines de la Haute Vallée de la Moselle commence en 1550, à l'époque ou les autres mines du massif vosgien connaissent une baisse de production. L'exploitation des filons d'argent a commencé à Bussang et à Fresse, puis s'est élargie, avec plus de vingt autres mines ouvertes en quelques années. Une fonderie est même ouverte à St-Maurice en 1560, a proximité des grandes forêts qui permettent la production suffisante de charbon de bois, nécessaire à la fonte des minerais. L'exploitation des mines d'argent est déjà sur le déclin lorsque Montaigne, sur le chemin de l'Italie, visite l'une des mines de Bussang en 1580. La production du cuivre, commencée en 1560, prend alors un essor remarquable. Des mines sont ouvertes en grand nombre sur le territoire du Thillot, sur le flanc nord de la Tête du Midi. Ces mines sont identifiées par des noms tels que Porche ou Montagne Saint-Philippe, Saint-Nicolas du Saultel, Sainte-Barbe, Sainte-Anne du Rosselot, Saint-François, ... Certaines connaissent un développement important.
 
Par leur travail d'extraction des roches et des minerais, les mineurs ont constamment modifié le paysage en bouleversant la surface par des excavations et par des accumulations de roches dépourvues de minerai, mais également par la création de chemins, par le déboisement et par le choix de peuplement forestier propre à faire du charbon, par le détournement de la circulation de l'eau, la création d'étangs et de canalisations ...
 
Sur ce versant de la montagne, ils ont construit des machines hydrauliques pour épuiser l'eau du fond des mines, les installations de tri, de concassage et de lavage des minerais ainsi que les forges, grâce auxquelles les mareschalz forgeaient plus de 100 000 pointerolles par an.
 
Toutes ces activités ont laissé des traces inscrites dans le terrain. Par chance, au Thillot, ce paysage minier a été conservé. Certains des hommes qui ont travaillé dans ces mines ont habité au hameau des mines. il s'agissait de professionnels regroupés dans une communauté forte de ses privilèges. Les études historiques et archéologiques récentes permettent maintenant de décrire en grande partie leur société et leur travail.
 
La Maison des Hautes-Mynes

La visite de la maison des Hautes-Mynes, consacrée à l'histoire des mines et à leur redécouverte par l'archéologie, vous invite à la rencontre des mineurs, de leur travail et de leurs traditions, à partir d'archives, d'outils et de matériels d'époque, de reconstitutions de galeries et d'équipement, de maquettes, de vidéos.
 
Un ensemble complet de machinerie d'exhaure (corps de pompe en fonte, tuyaux d'aspiration et perches d'entraînement en bois, treuil, bacs, ...) resté en place depuis l'abandon de l'exploitation au milieu du XVIIIème siècle et parfaitement conservé par l'eau, a été recueilli dans un puits et exposé en situation à la Maison des Hautes-Mynes.
 
Ateliers pédagogiques : pour les groupes scolaires, la visite peut être complétée par des ateliers pédagogiques à thème : géologie, force hydraulique et faune cavernicole.
 
Les Hautes-Mynes font partie du réseau des Ecomusées.
 
Durée de la visite : environ 3/4 h (à faire avant et/ou après la visite guidée des mines)
 
Visite du site minier
 
Au coeur du district minier de la Haute-Moselle, le site des mines du Thillot est remarquable en raison de la conservation d'un paysage minier dense et varié, comportant entrées de galeries, puits, haldes, chemins et vestiges d'aménagements hydrauliques qui constituent maintenant autant d'étapes d'un sentier de découverte. Le réseau souterrain, en partie classé Monument Historique, est un lieu privilégié pour l'étude de l'évolution des techniques de percement de la roche et de l'utilisation de l'énergie hydraulique.
 

Contactez-nous :
Les Hautes-Mynes
Place de la Gare 88160 Le Thillot (Vosges)
Tél : 03.29.25.03.33
Fax : 03.29.25.30.08
Mail : Hautes-Mynes@wanadoo.fr
 
  
L'histoire de le Thillot
Le Thillot
(«La grande histoire du Château Lambert et de Le Thillot» par JJ BAMMERT de Remiremont a inspiré ce qui suit, notamment la partie historique)
 
Avant d'exister administrativement, Le Thillot a eu une vie économique commerciale importante et intense, bien avant les premiers marchés et foires du Thillot qui dateraient du 12 décembre 1739. Au 13° siècle, à l'époque du château-fort dit Château Lambert, le site était un péage entre la Bourgogne et la Lorraine. Le nom de Le Thillot pourrait avoir pour origine « le teillot », mot celte signifiant « péage ». Des mines de cuivre ont été exploitées à partir de 1554 jusque 1782. Aujourd'hui il est possible d'en visiter une petite partie réhabilitée ainsi qu'un musée sur le sujet. En 1834 le hameau, seulement une section de Ramonchamp, était déjà important, puisque malheureusement l'incendie du 7 juillet détruisit 48 maisons. Dès 1839 une volonté se fit jour parmi les habitants pour devenir une commune indépendante. Il fallut attendre un décret du 30 juin 1860, sous Napoléon III, pour que le voeu soit exaucé et que le chef-lieu de canton lui soit attribué. 
Le 7 octobre 1879 la ligne de chemin de fer Remiremont-Saint Maurice fut ouverte. Aujourd'hui elle n'est plus qu'un lointain souvenir, son emprise va faire place à des moyens de locomotion plus physique et plus écologique : la marche, le vélo, le roller, sa transformation en « voie verte » devrait se terminer. L'ancienne gare de Le Thillot abrite le musée des Mines.
 
A l'activité commerciale due à son emplacement à la croisée des chemins, se sont ajoutées d'importantes industries textiles jusqu'aux années 70. Aujourd'hui une seule entreprise existe sur les 7 ou 8 des années 50, mais avec son équipement moderne, sa production dépasse le cumul de toutes les anciennes entreprises. Une industrie particulière existe : celle du tannage du cuir. Dans le monde du footbal, la ville est d'ailleurs connue comme « la cité des Tanneurs ». La Tannerie Grosjean sponsorisait fortement l'équipe de foot qui dans les années 50 est parvenue au niveau national dans le championnat de France amateurs.Le stade connaissait alors la grande foule, plus de 2 000 spectateurs.
 
La population a atteint 5300 habitants pour redescendre sous la barre des 4 000 actuellement.
 
Le tissu commercial, artisanal et industriel est encore très vivace, ce qui lui donne une notoriété dans la région, on vient encore à Le Thillot faire des affaires.